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26 septembre 2014 à 16:52 dans Economie: sur la crise... et la dette, International | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
25 septembre 2014 à 12:06 dans Actualité | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Le 18 octobre 2013, le président de la Commission européenne, José Manuel Barroso, et le premier ministre canadien, Stephen Harper, ont conclu ce que la Commission appelle un « accord politique » sur les éléments essentiels d’un accord économique et commercial global (AÉCG) entre l’Union européenne et le Canada.
Les négociations avaient commencé en 2009. Avec la complicité des gouvernements de l’UE, elles se sont tenues dans le plus grand secret. Jamais, les gouvernements qui ont donné le feu vert à la Commission européenne pour conduire ces négociations et signer cet « accord politique » n’ont informé leur Parlement et encore moins sollicité l’accord de celui-ci pour mener de telles négociations qui, pourtant, remettent en cause des choix de société fondamentaux
Si on a peu parlé jusqu’ici de ce projet de traité, c’est qu’il a fallu longtemps avant que des fuites permettent d’en connaître le contenu. Ce n’est que depuis début août qu’on dispose d’une version du document qui peut être considérée comme définitive (document de la Commission européenne du 5 août 2014 : CETA Consolidated text accompagné de la mention : This document is Limited and should hence not be distributed outside the EU institutions).
Demain, 25 septembre, à Ottawa, se tiendra un Sommet Canada-Union européenne où l’élite économique et politique va célébrer la conclusion de cet accord de libre-échange Canada-UE (AÉCG ou, en anglais, CETA pour Canada-EU Trade Agreement). Un accord qui va beaucoup plus loin que les accords de l’OMC dans le démantèlement des souverainetés démocratiques.
Lire la suite "CETA-TAFTA, des traités jumeaux pour détruire la souveraineté des peuples" »
24 septembre 2014 à 16:03 dans Actualité, Economie: sur la crise... et la dette, Europe | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
http://www.gisti.org/spip.php?article4726
Mme K, mère de trois enfants, dont deux mineurs, vit à Alep, deuxième ville de Syrie, martyrisée depuis des mois par des combats meurtriers et destructeurs entre toutes les forces en conflit (armée du régime, armée libre, islamistes). L’aviation d’Assad bombarde régulièrement la cité à coups de barils incendiaires.
Outre cette situation générale, connue de tous, a fortiori du ministère de l’intérieur, cette famille faisait état des raisons particulières qu’elle avait de rechercher à tout prix une protection.
Le Gisti a aidé cette famille à déposer une demande de visas de court séjour, à l’appui de laquelle la démonstration était faite des risques encourus par ses membres pour leur vie et leur sécurité.
Les visas sollicités ont été néanmoins refusés sans explication avec pour conséquence d’empêcher cette famille de déposer une demande d’asile, puisqu’il n’est possible de le faire que depuis le territoire français.
Devant le tribunal administratif de Nantes, le ministère de l’intérieur a soutenu que son refus était juridiquement fondé. Il a même avancé que la famille aurait pu se mettre à l’abri au Liban, alors qu’il sait parfaitement qu’un million d’exilés syriens ont trouvé refuge dans ce petit pays de 4 millions d’habitants, dont le territoire est 55 fois plus petit que l’Hexagone. Qu’à cela ne tienne : c’est un pays... ami de la France. Le ministère sait parfaitement aussi, car c’est de notoriété publique, que nombre de Syriennes n’ont d’autre solution que la prostitution pour y survivre, tandis qu’une sévère malnutrition frappe la plupart des enfants réfugiés.
C’est la raison pour laquelle le tribunal a considéré que le ministère de l’intérieur avait violé le droit constitutionnel d’asile. Il a ordonné la délivrance des visas dans un délai de cinq jours.
Le ministère osera-t-il se dérober à cette injonction en faisant appel ?
23 septembre 2014 à 09:33 dans A lire, Ailleurs, Proche Orient, Europe, L'info que vous n'avez pas | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
13 septembre 2014 à 17:44 dans A lire, Actualité, L'info que vous n'avez pas , Mobilisations/ débats | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
La mort de Michael Brown et les émeutes de Ferguson signalent une évolution de la condition noire-américaine, marquée par l’emprise de l’État carcéral et l’accroissement des inégalités raciales.
Les émeutes de Ferguson sont inédites depuis celles de Los Angeles en 1992. Elles marquent la rupture de la paix raciale la plus durable depuis la seconde guerre mondiale aux États-Unis, et révèlent la transformation de la condition des populations noires depuis une dizaine d’années. D’un côté, les années 2000-2010 sont l’apogée du processus de pénalisation et de contrôle policier de la vie des Noirs. De l’autre, la décennie passée témoigne d’une stagnation, voire d’un recul, de la position des Noirs dans la société américaine. Contre le mythe de la société post-raciale, la place des Noirs se caractérise par une inégalité durable, dont les ressorts se sont transformés.
Le cas de Michael Brown, un adolescent noir, désarmé et abattu de six balles par un policier blanc à Ferguson (Missouri) n’est pas isolé. Des scandales similaires ont eu lieu au cours des vingt dernières années. Les plus emblématiques sont ceux d’Amadou Diallo en 1999 et de Sean Bell en 2006. En 2012, Trayvon Martin était abattu par un auxiliaire de police. Le mois dernier, Eric Garner décédait suite à une technique d’immobilisation par étranglement. Les policiers américains tuent en moyenne au moins 400 personnes par an (quatre fois plus que d’exécutions capitales). Une analyse des données de 2012 suggère que les Noirs sont plus souvent victimes d’homicides policiers, et encore plus souvent victimes quand les circonstances ne semblent pas justifier l’usage de la force létale. Les polices américaines tuent bien plus que les polices européennes : les policiers anglais et japonais n’ont tué personne l’année dernière, et la police allemande a tué 8 individus (les données ne sont pas publiques en France). La plus grande disponibilité des armes auprès des citoyens américains rend le métier de policier plus dangereux, et les « règles d’engagement » (règle d’usage du pistolet) sont bien moins strictes qu’en Europe. Du point de vue légal (ou situationnel), chaque homicide policier est un incident distinct, spécifique, avec un enchaînement d’événements contingents qui aboutit la plupart du temps à des condamnations légères ou à des acquittements. Du point de vue structurel, les homicides policiers ne sont pas des coïncidences malheureuses. David Jacobs et Robert O’Brien ont analysé les incidents mortels dans 170 villes américaines entre 1980 et 1986 ; ils montrent que l’inégalité de revenu entre Noirs et Blancs est un bon prédicteur des homicides policiers [1]. Il y a un lien statistique entre inégalités raciales et homicides policiers.
La mort de Michael Brown a déclenché un mouvement de protestation qui dure depuis presque deux semaines, avec plus de 160 arrestations de manifestants, une quinzaine de journalistes arrêtés, un couvre-feu et l’intervention de la garde nationale. Aux États-Unis, les manifestations ne sont pas considérées comme un mode légitime d’expression politique, et leur répression les construit presque nécessairement comme émeutes. En 1932, une manifestation d’ancien combattants (la Bonus Army) a été réprimée par une charge de cavalerie, baïonnette au canon, menée par le général MacArthur, faisant quatre morts et plus de mille blessés. Lors du mouvement des droits civiques dans les années 1960, les jeunes Blancs qui avaient rejoint les manifestations au côté des Noirs ont été sidérés par la violence de la répression policière (chiens d’attaque et canons à eau). Cela avait favorisé l’émergence d’une coalition interraciale pour l’intégration. La répression du mouvement Occupy en 2011 a été brutale [2], le symbole étant le gazage gratuit d’étudiants assis à l’université de UC-Davis.
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07 septembre 2014 à 09:55 dans L'info que vous n'avez pas | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Communiqué de la LDH
Les agressions contre Christiane Taubira ont inauguré de façon spectaculaire le retour d’un racisme désinhibé dans le débat politique.
Sa nomination comme ministre de l’Education nationale a littéralement déchaîné, contre Najat Vallaud-Belkacem, un torrent de boue et d’abjections. S’y mêlent, pêle-mêle, le rejet de l’étranger et pire encore, de l’étrangère ou étiquetée telle, la dénonciation de la supposée musulmane, porteuse ou non d’un voile, la haine, enfin, contre la femme de conviction, militante de l’égalité entre femmes et hommes, et aujourd’hui à la direction d’un ministère où sont défendues les valeurs de l’école laïque et républicaine.
Orchestrée par des publications d’extrême droite dont l’éthique est celle du caniveau, cette campagne soulève le cœur de toutes celles et ceux qui ont la démocratie au cœur et partagent une haute idée de la chose publique et du débat qui devrait en être la marque.
La Ligue des droits de l’Homme déplore que, pour la plupart d’entre eux, les responsables de la droite se soient réfugiés dans un mutisme complice qui les amène aux côtés de la droite extrême. Elle salue le courage de celles et ceux qui ont choisi de ne pas suivre ce chemin de honte. Elle assure la ministre de l’Education nationale, Najat Vallaud-Belkacem, de sa solidarité face à des propos qui, au-delà de sa personne, visent la République, ses valeurs de fraternité et d’égalité. Elle invite les citoyennes et citoyens à se mobiliser pour faire échec à tout ce qui vise à substituer la haine au débat, la violence à la raison, la xénophobie au vivre ensemble.
Pais, le 4 septembre 2014.
07 septembre 2014 à 09:04 dans Actualité, L'info que vous n'avez pas | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Mercredi 17 Septembre
20h30
au BAZAR Café
03 85 50 72 44
merci de réserver
Lecture publique
par les lecteurs de l'AIAPEC
HECTOR EST MORT
de François Ruffin
Le vendredi 22 février 2002, Hector Loubota, un jeune homme de19 ans, d’origine congolaise, travaille sur le chantier d’insertion de la Citadelle d’Amiens. Grimpé sur un échafaudage, il maçonne par temps de pluie. D’un coup, un pan de mur s’effondre, et il meurt écrasé sous 600 kilos de pierres.
Quelle est la première consigne que reçoivent ses collègues ? « Surtout, n’en parlez pas en dehors », leur conseille un psychologue envoyé par la mairie.
07 septembre 2014 à 08:03 dans Actualité, Lectures publiques d'AIAPEC, Les activités de l'association AIAPEC | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
03 septembre 2014 à 16:29 dans Actualité, Economie: sur la crise... et la dette, Mobilisations/ débats | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)