14 mai 2015 à 16:49 dans Actualité, L'info que vous n'avez pas , Les films, Mobilisations/ débats | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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09 mai 2015 à 11:53 dans Histoire, L'info que vous n'avez pas , Les films | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
BRUXELLES EST-ELLE, POUR UNE FOIS, CAPABLE D’ECOUTE?
Aminata Dramane Traoré Et Nathalie M’Dela-MounierAuteures de L’Afrique mutilée, Taama Editions,2012FORAM (Forum pour un Autre Mali)www.foram-mali.org
Bamako le 22 avril2015
L’INFERNALE COMPTABILITÉMACABRE
Assez ! Trêve de diversion !
Ils sont, ils étaient, ils seront des centaines, des milliers, des centaines de milliers à partir pour ne jamais arriver. Et comme d’habitude, après le temps de l’émotion et de l’indignation viendra celui de l’oubli et de l’indifférence. Ils sont, ils étaient, ils seront tous oubliés parce que des politiques économiques inégalitaires et assassines continueront à secréter le chômage et la pauvreté de masse, les conflits armés et le réchauffement climatique.
Au cours des vingt dernières années, presque 30 000 personnes ont péri aux portes de l'Europe dont 3 500 en 2014. Depuis le début janvier de cette année 2015 que l’Europe a proclamé « l’année du développement », on estime à 1700 le nombre de morts, voire plus car cette compatibilité macabre est hasardeuse.
L’Europe ne peut contribuer à remédier à cette tendance mortifère de l’évolution du monde globalisé qu’en admettant ce que Michèle Rivasi, députée européenne du partiEuropeEcologielesVerts(EELV),rappelleàproposduMali:«lanécessitéd’analyserl’échecdudéveloppement économique qui a délégitimé la démocratie. Les jeunes quittent le pays car ils n’y ont pas d’avenir. Pourtant, le Mali a des atouts dans le secteur agricole ou minier». Cette remarque est valable pour les conflits armés : les jeunes prennent également les armes au nom de l’ethnie ou de la religion quand le développement économique ne tient pas ses promesses.
ENCORE UN SOMMET ! ET CETTE FOIS CI, ENTRE SOI ?
D’un sommet à l’autre, les dirigeants occidentaux et africains ont cautionné l’idée selon laquelle le développement pourvoira aux besoins du continent, dont ceux des candidats à l'émigration. Il en a été ainsi à l’occasion des conférences euro-africaines de Rabat (juillet
2006), de Tripoli (novembre 2006), de Ouagadougou (mai 2008), de Paris (novembre 2008)
… Cette fois ci, les Européens sont entre eux. Dans l’urgence, ils ont décidé de se réunir à Bruxelles pour des solutions d’urgence. Chaque Etat ergote, botte en touche et passe à son voisin. On traite, on sous-traite, on assigne à résidence, on externalise, on envisage un archipel de camps de rétention loin des yeux, loin des droits, même si le cœur n’y est pas…Les dirigeants africains qui se laissent persuader que notre tour de profiter de la «mondialisation heureuse » est venu et, qu’il leur suffit d’accélérer le rythme de la croissance en la portant de 5% à 8 ou 9 % vont devoir tempérer leur ardeur. Les jeunes subsahariens, par leur mort dans le désert ou en mer, les interpellent au même titre que l’Europe. Au-delà de ces deux continents, les Etats-Unis d’Amérique et l’organisation des Nations-Unies (ONU) sont concernés par cette hécatombe qui vaut à elle seule le bilan des Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD) qui s’achèvent cette année. Les dirigeants européens voudront-ils l’interpréter en ces termes ?
NON ! LES PASSEURS NE SONT PAS LES PREMIERS FAUTIFS
Le jeune tunisien de 27 ans et ses deux camarades qui ont été arrêtés doivent indiscutablement répondre de leurs crimes. Mais les passeurs ne constituent que le dernier maillon d’une longue chaine de responsables. D’ailleurs, par le passé, les migrants eux- mêmes étaient traités de « terroristes ». Parce qu’il est politiquement incorrect d’avancer un tel argument face à tant d’êtres humains désespérés venant de tant de lieux différents, on met le curseur sur la responsabilité des passeurs. Ils seraient les premiers fautifs à réprimer.
Lire la suite "Le monologue européen.Aminata Dramane Traoré Et Nathalie M’Dela-Mounier" »
04 mai 2015 à 13:58 dans Actualité, Ailleurs, Afrique, International, L'info que vous n'avez pas | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
20 avril 2015 à 17:11 dans Actualité, Europe, L'info que vous n'avez pas | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
31 mars 2015 à 17:26 dans Expériences pour l'avenir, International, L'info que vous n'avez pas | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
https://quartierslibres.wordpress.com/2015/01/16/c-comme-complot-et-charlie/
Depuis quelques temps, les journalistes découvrent avec étonnement que ce qu’ils écrivent n’est plus lu sérieusement. C’est ainsi que la presse mainstream s’intéresse aux « théories du complot » qui fleurissent sur le Net depuis quelques années.
Les médias paraissent surpris que des versions hallucinantes des faits qui se sont déroulés puissent avoir un succès ailleurs qu’à travers leurs canaux. Les grands médias ont pourtant bien souvent, eux aussi, des soucis de retranscription du réel. Certains détails manquent, l’exposé est manichéen, et bien souvent les personnes qui regardent les infos ou lisent le journal ont l’impression qu’on les prend pour des imbéciles.
Le fameux : « on ne nous dit pas tout / on nous cache tout » a des raisons d’exister : du nuage de Tchernobyl à la mort de Rémi Fraisse, il existe une multitude d’exemples où la presse dans sa grande majorité n’est ni neutre, ni exacte.
Comme les grands médias retranscrivent le réel de manière partielle et partiale, beaucoup d’entre nous sont tentés d’aller chercher des infos ailleurs. Ce n’est pas nouveau, il y a toujours eu des personnes qui ont enquêté par elles-mêmes ainsi que des journalistes qui ont fait un réel travail d’investigation avançant des preuves matérielles pour étayer ses affirmations.
Globalement, jusqu’à l’avènement d’internet, il y avait deux possibilités pour remettre en cause un événement dont certains faits avaient été occultés : le temps qui finissait par faire émerger certains aspects de l’affaire (voire la vérité) ou le traitement de l’affaire (méthode d’investigation) qui était remis en cause.
Aujourd’hui c’est plus simple : quand la version officielle ne convient pas, il en existe d’autres, plus satisfaisantes et disponibles rapidement sur le net.
Des personnes comme Alain Soral et son ancien ami et désormais concurrent Salim Laïbi l’ont parfaitement compris et en ont fait une source de revenus.
Tandis que la presse relate le plus souvent ce que les dominants ont envie d’entendre, Soral & co racontent des fables de super vilains qui contrôlent le monde à destination de ceux qui ont besoin ou envie d’y croire.
En face, les rédactions fonctionnent au rabais (profit oblige) : il n’y a quasiment plus d’enquête de terrain et à la place on reprend des dépêches en regardant ce qui fonctionne chez le concurrent. Peu importent la justesse et le sérieux dans la retranscription exacte des faits : il faut aller vite, lancer un scoop avant le concurrent et parfois au mépris du bon sens. Du coup, la version officielle est souvent bancale d’autant plus qu’elle est assaisonnée d’analyses orientées produites par ces fameux experts (politiques, militaires, économiques..) qui sont tous liés à des partis pris politiques ou à des groupes économiques précis mais qui sont présentés dans les médias comme objectifs alors que leurs avis sont bien souvent plus le fruit de leur idéologie ou de ceux qui les payent que des faits. Il n’est pas rare, par exemple, de voir un sioniste censément « expert » nous expliquer le conflit israélo-palestinien, ou encore un salarié d’un groupe capitaliste promu expert en économie nous expliquer que le chômage et la misère, c’est la faute au coût du travail. Ce mixte entre travail bâclé des rédaction et analyses partisanes de ceux qui fabriquent l’information créé les conditions propices au succès de tous les délires auprès de ceux qui ont le sentiment d’être menés en bateau.
Avec l’attentat contre Charlie Hebdo et le supermarché casher, on assiste à une sorte de 11 septembre (dans des proportions françaises).
La version officielle et la retranscription à l’arrache des événements a permis à des gens de profiter de la confusion et de mettre en place des récits critiques de la version officielle. Le drame et la stigmatisation des habitants des quartiers poussent bon nombre des nôtres à trouver dans ces multiples versions des faits des récits qui dédouanent et déresponsabilisent de tout lien avec les attaques. Comme si les frères Kouachi n’étaient pas des nôtres. Ils sont, comme nous, des produits des ghettos et du mépris républicains.
C’est ainsi qu’en moins de temps qu’il ne faut pour établir une critique de la version médiatique, une nouvelle lecture est servie clé en main.
La conclusion est toujours la même : C’est le système qui est derrière cette opération, sur ordre de commanditaires occultes (au hasard : les juifs).
Les gens qui servent cette bouillie, sorte de Mc Do de la pensée, n’ont pas enquêté sérieusement. Ils pointent simplement les incohérences qui résultent de l’immédiateté de l’info et les plaquent sur leur crédo : c’est de la faute des juifs/francs-maçons/illuminatis/satanistes, au choix ou tous à la fois.
Ces versions agissent pour certains comme un baume pour le moral mais, concrètement, elles ne servent à rien et sont des impasses politiques. On ne peut pas critiquer les médias lorsqu’ils décrivent de manière erronée la mort des nôtres, comme Zyed Benna, Bouna Traore et tant d’autres, tout en agissant comme eux lorsque d’autres sont fauchés.
On ne combat pas le mensonge par le mensonge.
Contrairement à ce que nombre de versions dissidentes veulent faire croire, ce n’est pas parce qu’il existe des zones d’ombres dans le récit officiel que tout est faux et manipulé. Les récits fantasmés reposent toujours sur les mêmes piliers et la même mécanique et produisent toujours les mêmes effets. La fabrication de ces œuvres de fiction c’est toujours sympa et rigolo à démonter mais faut faire ça en bas du bâtiment pour tuer le temps. Là, on va juste poser les base de ces récits.
À quoi reconnaît-on un récit dissident ?
1 – Tout était programmé
Dans l’affaire Charlie, dire que tout a été programmé c’est faire un beau cadeau à la DGSI. Au lieu de demander des comptes à propos du pourquoi et du comment des dysfonctionnements de ce service de sécurité et de se rendre compte que les systèmes de sécurité de la république sont faillibles – ce qui devrait réjouir tout révolutionnaire – on renforce paradoxalement leur autorité et leur emprise sur nous : « les services secrets ont tout contrôlé de A à Z. » Ils sont donc trop forts. Cette vision suscite la paranoïa chez ceux qui pourraient un jour se lever contre les oppressions. À quoi bon lutter puisque les services secrets contrôlent tout et tout le monde, y compris le camarade à coté de moi.
20 janvier 2015 à 18:32 dans Ici, national, L'info que vous n'avez pas | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Après le décès de Francesca, à la gare de Lille, le 1er janvier
Francesca, petite Roumaine, est morte à l'âge de deux mois à la gare Lille-Flandres le 1er janvier 2015.
Sa famille vit dans des conditions inimaginables à quelques centaines de mètres de là. Les services sociaux avaient alerté les pouvoirs publics sur la précarité de cette situation et demandé une mesure d'hébergement. Ce signalement est resté sans suite et sans réponse alors qu'au pied de la cité administrative, les mètres carrés de la rotonde (ancien centre d'hébergement) sont vides.
Il faut ouvrir davantage de places d'hébergement d'urgence pour accueillir et protéger les personnes qui vivent à la rue dans le Nord - Pas de Calais, quelles qu'elles soient. Le Préfet délégué à l'égalité des chances, Monsieur Kléber Arhoul, chiffre lui-même le besoin à 400 places.
Nous constatons qu'il n'y a pas de volonté des pouvoirs publics de traiter la question des bidonvilles. Pas de volonté, si ce n'est des décisions brutales, erratiques, arbitraires de démantèlement de campements et d'évacuation de leurs occupants, censés disparaître ! Ces mesures ne servent à rien et ruinent les petits acquis engrangés par ces familles en termes de travail, de scolarisation, de santé...
Des associations, des partis et des collectifs de citoyens ne cessent de dénoncer ces expulsions sans solutions, d'interpeller les pouvoirs publics et s'efforcent d'agir solidairement et fraternellement avec les familles.
En 2015, il faut que cessent les demandes d'expulsions indécentes et qu'enfin l'Etat et les collectivités locales de notre territoire engagent la construction de politiques d'accueil et d'insertion avec les personnes concernées. C'est une question de survie pour beaucoup d'entre elles. C'est une question de dignité pour notre société.
Les signataires appellent à un rassemblement pacifique pour une minute de silence, dimanche 4 janvier à 11h devant la gare Lille Flandres.
signataires:
Amnesty international, ATD Quart Monde Nord - Pas de Calais, Cimade Régionale Nord/Picardie, Fédération Nord - Pas de Calais du MRAP, Fondation Abbé Pierre, Collectif Les Morts de la Rue, Ligue des droits de l'Homme région Nord - Pas de Calais, Médecins Solidarité Lille.
Agir, Atelier Solidaire, Association Ardlfm de Tourcoing, Association "Flandre Terre Solidaire", Collectif Roms d'Hellemmes, Collectif Solidarité Roms de Lille-Métropole, Collectif citoyens loossois, la Solidarité Roubaix, Collectif de solidarité aves les Roms de Roubaix, Collectif Roms Citoyen et Solidaire Tourcoing vallée de la Lys, Collectif "soleil 59/62", La Pierre Blanche Lille, Di mini teatro EELV NPdC, EcoLoos, Parti communiste français, Parti de Gauche de LIlle Métropole, TOP Théâtre de l'Opprimé.
Mathieu Asseman, enseignant, Nawal Badaoui, Laurent Baldovino, professeur des écoles, Marguerite-Marie Béghin, Anne-Marie Bino, Docteur E. Boez, Damien Boone, Martine Boone, Marie-Noëlle Briand, Pierre Brice, Jean-François Cauche Consultant-Lille, Claire Cleenewerck, Serge et Annie Charton, Colette Chevrolet, Michel Clinke, Julie Costa, Anne Cordier, Bernadette Courtin, Caroline Cranskens, Geneviève Cresson, Sarah David - éducatrice spécialisée, Monique Debrabander, Elisabeth Debuchy, Marie Delay Educatrice Specialisée/ chomeuse, Marie Christine Delestrez, Danièle et Fernand Deperne, Jacque Devienne, Stéphane Devulder, Anne Dhalluin, Maita Dubois , Eric Duetthe, Dominique Dumontet, Maria-Rosa Dzair, Jean-Marc Esch, David Fombelle, Melanie Fombelle Parmentier, Guy Fournier, Dr Marie Laure Frys, Marguerite George, Bérangère Grisoni, Pierre Guerrini, Georges Hassomeris, Monique Héliot, Sophia Hocini, joël jégouzo, Robert Kling, Mireille Labrouche, Yann Lafolie, Philippe Lagatie, Catherine Lancelle, Christine Lariviere, Paule Latorre conteuse, Catherine Lazarini, Sophie Leleu, Thérèse Levêque, Philippe Martin, Christine Mathieu, Bruno Mattéi, Félix Monget – Artiste peintre & Poète, Jean-Luc Munro, Béatrice Noël, André-Claude Parmentier, Marie-Françoise Penet, Sylvie Pinot, Dominique Plancke, Françoise Poisson, Martine Puzin, Rafier Jean-Pierre Ligue des droits de l'homme Rhône-Alpes, Dr Michèle Razemon Pédiatre, Séverine Romanowski, Dominique Rougeventre- Citoyen havrais attaché au respect des Droits Humains, Marie-Odile et Michel Roussel, Jacqueline Ruckebusch, Dr Chantal Samaille, Chantal Serizel, Françoise Szybowicz, Agnés Taillefer, Carmen Tonitza, Pierre Tourbier, Bertrand Verfaillie, Régine et Philippe Vérein, Georges Voix, Stéphane Vonthron
04 janvier 2015 à 21:43 dans Ici, national, L'info que vous n'avez pas | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
24 décembre 2014 à 12:21 dans Economie: sur la crise... et la dette, L'info que vous n'avez pas | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
24 décembre 2014 à 12:05 dans Actualité, L'info que vous n'avez pas | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
24 décembre 2014 à 11:48 dans Actualité, Economie: sur la crise... et la dette, L'info que vous n'avez pas | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)