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12 novembre 2014 à 16:14 dans Ailleurs, Proche Orient, Ailleurs, USA, Ecologie, environnement, Fukushima | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Communiqué de presse
7 novembre par CADTM Afrique
Communiqué de presse : Le CADTM Afrique félicite le Peuple burkinabè pour son soulèvement courageux et sa détermination à mettre fin aux 27 ans du régime mafieux et corrompu de Blaise Compaoré.
Le CADTM s’inquiète de l’évolution de la situation et dénonce les tentatives de confiscation du pouvoir par les anciens du régime défunt et leurs alliés stratégiques.
Le CADTM assure tout son soutien au peuple burkinabè qui a fait preuve d’audace et est désormais libre et souverain. Le CADTM Afrique s’incline respectueusement devant la mémoire des martyrs de ces journées de gloire, présente ses condoléances aux familles et souhaite un prompt rétablissement aux blessés.
Il appartient désormais aux Burkinabè de décider librement du devenir du pays. C’est l’action insurrectionnelle du peuple qui a abouti à la chute de Blaise Compaoré. C’est fort de cela qu’il doit continuer à assumer la direction de la lutte, dans la concertation souveraine et la cohésion des forces sociales, politiques et militaires patriotiques.
Le Burkina montre aujourd’hui aux dirigeants dictateurs que ni leur majorité parlementaire cooptée à l’Assemblée nationale, ni les lois votées grâce à une majorité mécanique mercantilisée, ni la présence de troupes étrangères sur leur sol ne peuvent faire face à la détermination d’un peuple opprimé.
Le dictateur Blaise Compaoré s’est maintenu au pourvoir par des assassinats d’opposants et par son rôle de gendarme dans les conflits et guerres de déstabilisation en Afrique de l’Ouest.
Contrairement au Président Thomas Sankara, le combattant du front Africain contre la dette , Blaise Compaoré a été l’élève modèle du FMI et de la Banque mondiale
: celui qui a payé les dettes odieuses et illégitimes, celui qui a appliqué à la lettre les réformes économiques préconisées par les institutions financières internationales et celui qui a plongé la population dans la plus grande pauvreté. Il appartient désormais au peuple burkinabè de retrouver sa souveraineté populaire !
Tirant les leçons des pays voisins, le CADTM Afrique exhorte le peuple du Burkina Faso à refuser toutes les tentatives de restauration en réclamant une transition pour le changement dirigée par les forces de changement.
Le CADTM encourage le peuple du Burkina à reprendre le chemin initié par Thomas Sankara dans la lutte contre la dette.
« La dette, sous sa forme actuelle, contrôlée, dominée par l’impérialisme, est une reconquête savamment organisée pour que l’Afrique, sa croissance, son développement obéisse à des paliers, à des normes qui nous sont totalement étrangères, faisant en sorte que chacun de nous devienne l’esclave financier c’est-à-dire l’esclave tout court de ceux qui ont eu l’opportunité, la ruse, la fourberie de placer les fonds chez nous avec l’obligation de rembourser (...) La dette ne peut pas être remboursée parce que d’abord si nous ne payons pas, nos bailleurs de fonds ne mourront pas. Soyons-en sûrs. Par contre si nous payons, c’est nous qui allons mourir. Soyons-en sûrs également. » Thomas Sankara, le 29 juillet 1987.
Bamako, le 07 novembre 2014 Le Groupe de coordination du Réseau CADTM Afrique
11 novembre 2014 à 23:38 dans Actualité, Ailleurs, Afrique, Economie: sur la crise... et la dette | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
09 novembre 2014 à 21:47 dans Economie: sur la crise... et la dette, Europe, L'info que vous n'avez pas | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
@rrêt sur images, émission du 07/11/2014 par la rédaction
Podemos, en français "Nous pouvons", est un météore, un phénomène mutant. Donné en tête des intentions de vote en Espagne, ce parti né en janvier 2014 a créé la surprise lors des européennes avec l’élection de cinq eurodéputés, dont Pablo Iglesias, professeur de sciences politique à Madrid, et qui en prendra la tête en novembre. Un parti souvent présenté comme la continuité du mouvement des Indignés rassemblés en mai 2011 sur la Puerta del sol à Madrid mais qui trouve également son origine dans une chaîne de télévision "La Tuerka", en français "la vis", chaîne créée il y a une dizaine d’années et dont les émissions sont notamment animées par Iglesias. Le parti, ses dirigeants, son fonctionnement, son idéologie, son rapport aux médias sont l’objet de cette émission construite autour de trois invités : Jorge Lago, responsable de Podemos, Ludovic Lamant, journaliste de Mediapart, et Eric Hazan, des éditions La fabrique qui vient de publier "A nos amis", sept ans après "L’insurrection qui vient".
L'émission est présentée par Daniel Schneidermann, préparée par Mathilde Gracia, Adèle Bellot et Anne-Sophie Jacques et déco-réalisée par Axel de Velp et François Rose.
La vidéo dure 1 heure et 25 minutes.
Si la lecture des vidéos est saccadée, reportez-vous à nos conseils.
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09 novembre 2014 à 00:18 dans Médias | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Algérie : Echos de la commune libre de Barbacha Par Matouf Tarlacrea, publié le 16 octobre 2014 Print Friendly BarbachaBarbacha
http://www.autogestion.asso.fr/?p=4593
– Iberbacen, en Tamazight – est une région de la petite Kabylie, autogérée par ses habitant.e.s. depuis fin 2012. « Barbacha n’est qu’une petite mechta marginalisée de toutes les richesses de l’Algerie . C’est un bled pauvre. C’est une région montagneuse, on n’a pas de pistes, pas de routes » raconte Da Taieb, un ancien de la commune. Comme dans d’autres régions, les paysan.ne.s et les ouvrier.e.s de Barbacha combattent quotidiennement pour une vie digne face à toutes les formes d’exploitation et d’oppression que leur imposent l’Etat et le capitalisme. Mais à Barbacha, autre chose s’invente. Les 27000 habitant.e.s de ces 34 villages s’auto-organisent à travers l’Assemblée Générale Ouverte de la population d’Iberbacen (AGO) mise en place dans un bâtiment qu’ils et elles occupent collectivement. « Nous à Barbacha on a créé cette maison, on a protesté contre ce système qui nous écrase sans arrêt. Le système qui nous gouverne actuellement c’est un système pourri » raconte Da Taïeb. Avec quelques autres, ils nous ont accueilli en février 2014, raconté leurs histoires et transmis des archives. Voici quelques esquisses de ces chemins tracés par le peuple de Barbacha et qui ouvrent des voies à toutes celles et ceux qui combattent pour l’émancipation partout dans le monde.
08 novembre 2014 à 17:44 dans Expériences pour l'avenir, International, L'info que vous n'avez pas | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Au-delà des questions politiques et humaines au cœur de l'actualité récente, le barrage du Testet, à Sivens dans le Tarn, est un exemple typique des aménagements dépassés et hors-sujet. Sa justification agronomique s'inscrit exactement dans la course en avant qui est en train de détruire l'agriculture française, et démontre une méconnaissance inquiétante des alternatives techniques qui permettraient sans problème aux agriculteurs de la région d'éviter le recours massif à l'irrigation.
Face aux tensions créées par le dérèglement climatique, il est illusoire et suicidaire de croire qu'il serait possible à long terme et à grande échelle de forcer le milieu à s'adapter à une agriculture artificielle basée sur des théories hors-sol et des modèles standardisés. Bien au contraire, la seule démarche réaliste et scientifique consiste à réadapter l'agriculture au milieu. Cela implique à la fois de recréer une capacité des sols à retenir l'eau et à la fournir aux cultures, et de sélectionner des variétés végétales adaptées et évolutives. Le recours massif à l'irrigation est non seulement destructeur, il est également dépassé car inefficace à long terme.
Retour sur un projet aberrant
Avant de parler d'agronomie, il me faut bien revenir sur les évènements récents, leur source et leur déroulement. Ils éclairent en effet les conditions du « choix » imposé actuellement par les élus tarnais.
En premier lieu, il est utile de savoir que le projet de barrage du Testet est la copie conforme d'un barrage déjà réalisé dans la même région à Fourogue. Or, le coûteux et surdimensionné barrage de Fourogue est aujourd'hui un gouffre financier, et se voit relégué dans l'illégalité suite à l'annulation de sa déclaration d'intérêt général. Une logique sous-tend par conséquent la construction du barrage du Testet depuis son démarrage : réitérer le tour de passe-passe réussi à Fourogue, en mettant tout le monde devant le fait accompli avant que la justice ne puisse arrêter les travaux.
Autre fait troublant : l'organisme chargé de la « maîtrise d'ouvrage déléguée » et de la concession d'aménagement du barrage du Testet, la CACG (compagnie d'aménagement des coteaux de Gascogne), est le même qui a été chargé de l'étude d'impact ! Cette situation ne correspond-elle pas étrangement à ce que le droit appelle habituellement un conflit d'intérêt ? Comment s'étonner, dans ces conditions, que l'étude préalable ait écarté les objections et ait surdimensionné le chantier ?
Vallée du Testet en août 2014
Sur le plan environnemental, le projet prévoit de recréer une dizaine de petites parcelles humides d'un ou deux hectares, pour « compenser » la destruction d'une zone humide de 13 hectares. Cette prétendue compensation est jugée tellement hasardeuse et précaire que tous les avis scientifiques ont été négatifs (aussi bien les avis préalables au projet que l'expertise ministérielle récemment rendue publique). En effet, des petites parcelles atomisées et distinctes ne peuvent en aucun cas assurer la viabilité des espèces rares qui existaient dans la vallée du Testet (campagnol amphibie, grenouille agile, triton palmé, couleuvre verte et jaune...). En matière écologique, il faut faire montre d'une inquiétante incompétence pour additionner des surfaces en négligeant la question de la continuité des milieux de vie.
8,5 millions d'euros pour 20 agriculteurs ?
08 novembre 2014 à 15:48 dans Actualité, Ecologie, environnement, Fukushima, L'info que vous n'avez pas , Médias | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
07 novembre 2014 à 18:53 dans L'info que vous n'avez pas | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)