Mercredi 3 juin , 19h30
chez Nathalie au Bazar Café
34 rue Dufour
Mâcon
03 85 50 72 44
Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur le Center Parc du Rousset
avec des membres de l'association le Geai du rousset
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28 mai 2015 à 08:17 dans Actualité, Ecologie, environnement, Fukushima, Expériences pour l'avenir, L'info que vous n'avez pas , Mobilisations/ débats | Lien permanent | Commentaires (0)
31 mars 2015 à 13:19 dans Actualité, Ecologie, environnement, Fukushima, Les films | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
26 mars 2015 à 11:30 dans Actualité, Ailleurs, Afrique, Ailleurs, USA, Ecologie, environnement, Fukushima | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
12 novembre 2014 à 16:14 dans Ailleurs, Proche Orient, Ailleurs, USA, Ecologie, environnement, Fukushima | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Au-delà des questions politiques et humaines au cœur de l'actualité récente, le barrage du Testet, à Sivens dans le Tarn, est un exemple typique des aménagements dépassés et hors-sujet. Sa justification agronomique s'inscrit exactement dans la course en avant qui est en train de détruire l'agriculture française, et démontre une méconnaissance inquiétante des alternatives techniques qui permettraient sans problème aux agriculteurs de la région d'éviter le recours massif à l'irrigation.
Face aux tensions créées par le dérèglement climatique, il est illusoire et suicidaire de croire qu'il serait possible à long terme et à grande échelle de forcer le milieu à s'adapter à une agriculture artificielle basée sur des théories hors-sol et des modèles standardisés. Bien au contraire, la seule démarche réaliste et scientifique consiste à réadapter l'agriculture au milieu. Cela implique à la fois de recréer une capacité des sols à retenir l'eau et à la fournir aux cultures, et de sélectionner des variétés végétales adaptées et évolutives. Le recours massif à l'irrigation est non seulement destructeur, il est également dépassé car inefficace à long terme.
Retour sur un projet aberrant
Avant de parler d'agronomie, il me faut bien revenir sur les évènements récents, leur source et leur déroulement. Ils éclairent en effet les conditions du « choix » imposé actuellement par les élus tarnais.
En premier lieu, il est utile de savoir que le projet de barrage du Testet est la copie conforme d'un barrage déjà réalisé dans la même région à Fourogue. Or, le coûteux et surdimensionné barrage de Fourogue est aujourd'hui un gouffre financier, et se voit relégué dans l'illégalité suite à l'annulation de sa déclaration d'intérêt général. Une logique sous-tend par conséquent la construction du barrage du Testet depuis son démarrage : réitérer le tour de passe-passe réussi à Fourogue, en mettant tout le monde devant le fait accompli avant que la justice ne puisse arrêter les travaux.
Autre fait troublant : l'organisme chargé de la « maîtrise d'ouvrage déléguée » et de la concession d'aménagement du barrage du Testet, la CACG (compagnie d'aménagement des coteaux de Gascogne), est le même qui a été chargé de l'étude d'impact ! Cette situation ne correspond-elle pas étrangement à ce que le droit appelle habituellement un conflit d'intérêt ? Comment s'étonner, dans ces conditions, que l'étude préalable ait écarté les objections et ait surdimensionné le chantier ?
Vallée du Testet en août 2014
Sur le plan environnemental, le projet prévoit de recréer une dizaine de petites parcelles humides d'un ou deux hectares, pour « compenser » la destruction d'une zone humide de 13 hectares. Cette prétendue compensation est jugée tellement hasardeuse et précaire que tous les avis scientifiques ont été négatifs (aussi bien les avis préalables au projet que l'expertise ministérielle récemment rendue publique). En effet, des petites parcelles atomisées et distinctes ne peuvent en aucun cas assurer la viabilité des espèces rares qui existaient dans la vallée du Testet (campagnol amphibie, grenouille agile, triton palmé, couleuvre verte et jaune...). En matière écologique, il faut faire montre d'une inquiétante incompétence pour additionner des surfaces en négligeant la question de la continuité des milieux de vie.
8,5 millions d'euros pour 20 agriculteurs ?
08 novembre 2014 à 15:48 dans Actualité, Ecologie, environnement, Fukushima, L'info que vous n'avez pas , Médias | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
08 octobre 2014 à 16:57 dans Actualité, Ecologie, environnement, Fukushima, Economie: sur la crise... et la dette | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
http://www.reporterre.net/spip.php?article6346
Etonnante oubliée dans les discussions climatiques : l’armée. Mais tant en ce qui concerne les émissions de gaz que dans l’éventuelle « solution » des problèmes causés par le chaos climatique, la chose militaire est en première ligne.
Le monde devrait se féliciter de certains hasards du calendrier. Grâce à un sommet à New York auquel avaient été conviés les dirigeants du monde par Ban Ki Moon, la « marche pour le climat » a coïncidé avec la Journée internationale de la paix célébrée comme il se doit depuis 2001, conformément à une résolution de l’Assemblée générale de l’ONU. Ce fut une occasion idéale, inespérée, d’additionner les consciences des écologistes et des pacifistes.
Une combinaison qui se justifie : non seulement les perturbations climatiques représentent une arme au service des forces armées ; mais le dérèglement climatique auquel nous assistons est un facteur de guerres et les conflits armés en gestation vont hypothéquer tout avenir durable auquel nous aspirons. Bref, il y avait vraiment de quoi louer cette synchronisation : faire coïncider les enjeux du climat et ceux de la paix !
Mais voilà, les initiateurs de cette marche relayée par Avaaz ont carrément oublié de faire ce lien, à l’image de cette maison qui brûle tandis que nous regardons ailleurs. A qui la faute ?
Triste ironie de l’histoire, la journée d’Alzheimer tombait aussi ce jour-là. Les allergiques à la polémologie (science des conflits inventée par Gaston Bouthoul) méritent donc quelques piqûres de rappel.
De 1967 à 1972, les forces américaines ont eu recours à la guerre météorologique, en inondant la piste Ho Chi Minh dans le cadre de l’opération Popeye. Ces manipulations avec ensemencement de nuages - interdites depuis – sont à l’origine de l’adoption dès 1978, de la Convention ENMOD qui interdit de modifier l’environnement à des fins militaires. A l’époque, des associations écologistes se sont mobilisées, dont l’association internationale d’écologie (Intecol).
Si les climatologues ne prennent pas la peine de répertorier la part des émissions de C02 que produisent les infrastructures du complexe militaro-industriel, restons vigilants ! Le ministère britannique de la Défense avoue être responsable de 70% de toutes les émissions de dioxyde de carbone émises par l’Etat. Et que le ‘monsieur climat’ de sa Gracieuse Majesté était jusqu’à récemment un amiral.
Dans leurs bureaux du septième étage de l’Organisation mondiale de la météorologie, les experts du GIEC (Groupe intergouvernemental d’experts sur l’évolution du climat) omettent curieusement de mesurer l’empreinte carbone des dix premières entreprises de l’armement dans le monde. Ce qui n’a pas dissuadé la fondation Nobel d’accorder au GIEC le prix (Nobel) de la Paix en 2007 , un prix partagé avec Al Gore, celui qui n’a jamais ciblé le Pentagone (qui consomme plus d’énergie que l’industrie civile aux Etats-Unis) parmi ses « vérités qui dérangent ».
Les négociations à Copenhague ont piétiné…aussi parce que les Américains ont fait savoir qu’ils refuseraient que soient comptabilisées les activités militaires sur leurs cinq cents bases à travers le monde.
Lire la suite "L’armée, ça sert aussi à faire la guerre au climat" »
02 octobre 2014 à 12:08 dans Ecologie, environnement, Fukushima, International | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
http://www.reporterre.net/spip.php?article5990
Dominique Henry
jeudi 12 juin 2014
Le 28 mai, des paysans démontaient la salle de traite de la ferme-usine des Mille vaches, en Picardie. Dominique Henry, institutrice et agricultrice à la retraite, en était. Elle a passé plus de deux jours en garde à vue. Voici son témoignage.
Quand j’ai entendu parler de cette action à l’usine des Mille vaches, je n’ai pas hésité. Cet endroit où mille vaches et sept-cent cinquante veaux et génisses seront enfermés en permanence me donne la nausée.
Le projet imaginé par M. Ramery (entrepreneur en BTP déjà patron de 3 500 salariés) prévoit de produire de l’électricité à partir d’un immense méthaniseur alimenté par le lisier, le fumier, des résidus de céréales et autres végétaux. Le méthane libéré par la fermentation alimente un générateur électrique d’une puissance équivalente à vingt-cinq éoliennes. Le courant sera racheté par EDF.
Encouragé par les primes, le méthane agricole est un nouvel agro-business. Le lait n’est qu’un sous-produit du lisier, du lait « low cost », vendu à moins 20 % du prix du marché.
Un projet démesuré, aux conséquences environnementales et sociales inadmissibles, pour le profit d’une seule personne (M. Ramery fait partie des 350 personnes les plus riches de France). Antidémocratique. Le maire de Drucat, le village concerné, est contre ; les villageois ont monté une association pour défendre leur cadre de vie (Novissen).
Les villageois ne peuvent se faire entendre ; les agriculteurs, prônant une agriculture paysanne créatrice d’emplois et fournissant des produits de qualité, sont mis au rebut. Il est temps de provoquer un débat public sur l’orientation de l’agriculture dans notre pays.
Démonter, dévisser, déboulonner, ne rien casser
Mercredi 28 mai au petit matin, nous sommes une soixantaine motivés à nous approcher des immenses bâtiments. Démonter, dévisser, déboulonner, ne rien casser bien sûr. Tout reste sur place sauf une partie du matériel qui doit être remis à Stéphane Le Foll qui déjeune le jour même à la Villette (Paris) avec Ségolène Royal.
Lire la suite "Activiste contre la ferme-usine des Mille vaches, incarcérée 48 heures" »
24 août 2014 à 10:27 dans Actualité, Ecologie, environnement, Fukushima, L'info que vous n'avez pas | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Mercredi 3 septembre, 19h30
La ferme usine des mille vaches
au Bazar Café , chez Nathalie
34 rue Dufour
Mâcon
03 85 50 72 44
Tout comprendre aux 1000 vaches
http://www.reporterre.net/spip.php?article5221
20 août 2014 à 16:54 dans Actualité, Ecologie, environnement, Fukushima, Mobilisations/ débats | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)