http://www.michelcollon.info/Libye-Cote-d-Ivoire-Sarkozy-Le.html
12 avril 2011
Lire la suite "Libye, Côte d’Ivoire, Sarkozy : Le « come-back » des neo-cons ?" »
http://www.michelcollon.info/Libye-Cote-d-Ivoire-Sarkozy-Le.html
12 avril 2011
Lire la suite "Libye, Côte d’Ivoire, Sarkozy : Le « come-back » des neo-cons ?" »
24 avril 2011 à 16:56 dans Ailleurs, Afrique, International | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
LIBRES PROPOS DE RAYMOND SENE (GSIEN)
On est plus forts que les Japonais, on n’a pas besoin d’un tsunami pour boucher nos prises d’eau. Des feuilles, des branchages à Fessenheim 2009, des méduses à Gravelines 2006 ou 2007, des algues et des civelles au Blayais (le site est devenu un producteur de soupe de civelles), de la glace à Saint Laurent (années 90). Pour Saint Laurent ils avaient fait venir l’armée pour évacuer la glace à l’explosif.
N’empêche qu’à Fessenheim, un séisme du niveau du séisme de référence, celui de Bâle*, ferait écrouler les barrages sur le Rhin en amont de la centrale, et la vague en arrivant démolirait la digue qui retient le canal. Le niveau de la plateforme de la centrale est 15 mètres plus bas …..
Quant à la piscine pour les combustibles, elle n’est pas située au dessus du réacteur comme sur les BWR (Boiling Water Reactor) des Japonais , mais à + 30 m, en haut du bâtiment combustible, un truc non “bunkerisé”, qu’on avait signalé comme étant à vue directe de la rive Est du Rhin, à l’époque, à portée d’une rocket du moindre terroriste. Le toit de la piscine est un bardage “léger” protégé par des calculs de probabilité (comme pour tous nos réacteurs actuels) qui estiment qu’un avion la raterait !!!! Maintenant, à Fessenheim, ils ont fait une “GROSS” amélioration, ils ont mis une cabane à outils sur la trajectoire …. Cachez-moi cette piscine que je ne saurai voir ….
Lire la suite "FUKUSHIMA VU DE NOS CENTRALES IRREPROCHABLES" »
23 mars 2011 à 18:02 dans Actualité, Directintox, International | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Mireille Fanon Mendes France
Fondation Frantz Fanon
membre du Conseil scientifique d'ATTAC
22 mars 2011
Si la France et la Grande Bretagne ont mené le combat pour que le Conseil de Sécurité obtienne de ses membres le vote de la résolution 1973 c'est, d'une part parce que ses Etats-membres sont affolés de la venue potentielle de milliers de migrants et que la Lybie qui faisait fonction des services policiers externalisés de l'Europe ne remplit plus, pour l'heure, ce rôle; c'est aussi parce que l'Europe, n'arrêtant pas de justifier l'adoption de lois de plus en plus xénophobes et du coup liberticides -au point d'être montrée du doigt par le Conseil des droits de l'homme et d'être dénoncée par de nombreuses organisations des droits humains-, a peur de ce que représentent les hommes et les femmes venant de l'autre rive de la Méditerranée, en un mot l'Europe n'est pas prête à changer ses références religieuses et les représentations qu'elle a construites à l'égard de tout ce qui est différent d'elle ou plus exactement ce qu'elle considère différent d'elle. L'Europe n'a d'autre objectif que d'être le très bon élève des néoconservateurs des Etats Unis et le rempart contre ce qu'elle appréhende comme une invasion.
A cela s'ajoute les révoltes des peuples arabes avec leur dynamique qui, si elles rayonnent dans le monde entier et donnent espoir et courage, obligent l'Union européenne à repenser la nature de ses relations avec ces pays et plus largement avec l'ensemble du continent africain dont la plupart des pays ont été ignorés ou maintenus à l'écart.
23 mars 2011 à 16:46 dans Actualité, Ailleurs, Afrique, International | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
http://www.criirad.org/actualites/dossier2011/japon/communique1503_japon.html
Centrale nucléaire de Fukushima Daiichi : les intervenants mettent leur santé en péril.
A ce jour, pas d'inquiétudes pour la France métropolitaine ou la Polynésie française. Si la situation se dégradait, nous vous en informerions aussitôt.
Nous sommes en revanche toujours aussi inquiets sur la situation au Japon. Alors qu'ils payent déjà un si lourd tribu au séisme et au tsunami qu'il a provoqué, les habitants des zones sinistrées vivent depuis plusieurs jours sous la menace d'une catastrophe nucléaire. De plus on ne sait presque rien des niveaux de radioactivité auxquels ils sont exposés..
Centrale nucléaire de Fukushima Daiichi : les intervenants mettent leur santé en péril.
- Samedi 12 mars, suite à l’explosion du réacteur n°1, les débits de dose à proximité immédiate de la centrale avait atteint 1,5 mSv/h soit plus de 10 000 fois le niveau normal. Cette valeur était déjà très préoccupante : en 40 minutes de présence une personne reçoit du seul fait de l’irradiation externe une dose égale à la limite maximum admissible sur un an, soit 1 mSv/an.
- Rappelons que les limites de dose (doses dites efficaces ou au corps entier) sont de 1 mSv/an pour les personnes du public et de 20 mSv/an pour les travailleurs les plus exposés. Elles ne correspondent pas à des niveaux de non risque mais de risques maximum admissibles. Par exemple pour 100 000 personnes exposées à 1 mSv, on s’attend à 5 décès par cancers radio-induits. (en savoir plus)
- Après l’explosion du bâtiment qui abrite le réacteur n°2, explosion qui aurait enrainé une perte de confinement , les autorités japonaises ont publié des niveaux d’exposition externe excessivement élevés :
o Réacteur n°3 : 400 mSv/h (milliSieverts par heure)
o Réacteur n°4 : 100 mSv/h
o Réacteur n°2 et 3 : 30 mSv/h
- Avec des valeurs aussi élevées (1 million de fois et plus le bruit de fond naturel) on n’est plus dans le domaine des faibles ou très faibles doses de rayonnements, avec des pathologies ne se manifestant qu’après un temps de latence (plusieurs années à plusieurs décennies pour les cancers par exemple) mais dans le domaine des fortes doses d’irradiation. Les fortes doses de rayonnements provoquent une destruction massive des cellules, destruction qui peut altérer le fonctionnement de certains organes. Dans ce cas, les effets se produisent rapidement (selon le niveau de dose en quelques heures, jours, semaines ou mois) et chez toutes les personnes exposées au seuil correspondant (avec des sensibilités individuelles). Les effets varient selon les organes et sont d’autant plus graves que les doses sont élevées. En quelques heures d’exposition, les doses au corps entier peuvent en effet atteindre plusieurs Sieverts : atteintes graves aux cellules les plus radiosensibles : cellules de la moelle osseuse, de la muqueuse intestinale, cellules basales de la peau…
Par exemple, le syndrome médullaire est provoqué par la destruction des cellules souches qui assurent le remplacement des globules et des plaquettes du sang. Plus la dose est importante, plus le nombre de cellules détruites est important, plus les effets sont graves. L’irradiation provoque ainsi la baisse du nombre de lymphocytes, de neutrophiles et des plaquettes, provoquant des risques de décès par infection et hémorragie (d’où les traitements par greffe de moelle osseuse). Le syndrome gastro-intestinal est consécutif à la destruction des cellules souches situées dans les cryptes intestinales et qui assurent le renouvellement de la muqueuse intestinale ce qui provoque une perte de la fonction digestive. Evidemment les risques d’effets différés, et notamment de cancer, ne disparaissent pas aux fortes doses, mais se rajoutent aux effets déterministes. Le syndrome nerveux est caractérisé par la désorientation, la prostration, les convulsions.
On ne sait rien de la façon dont le travail est organisé sur le site (rotation des équipes pour limiter le temps de présence et donc les niveaux d’exposition ?). Quoi qu’il en soit les employés et les équipes de secours mettent assurément leur santé en jeu pour éviter le basculement vers une situation catastrophique.
- L’Agence Internationale de (promotion) l’Energie Atomique (AIEA) a aussitôt émis un communiqué pour préciser que la valeur de 400 mSv/h était certes une valeur élevée mais qu’il s’agissait d’une « local value at a single location and at a certain point in time ». L’information n’est pas documentée (pas d’heure, ni de durée) et il importe de préciser que des valeurs de 100 mSv/h et 30 mSv/h sont elles aussi des valeurs élevées, voire même excessivement élevées. Par ailleurs, rien ne permet de conclure que la valeur de 400 mSv/an était la plus élevée du site (3 résultats seulement ont été publiés et il faut les mettre en rapport avec la superficie du site).
Lire la suite "Catastrophe nucléaire au Japon: communiqué de la CRIIRAD ; 15 mars 2011" »
15 mars 2011 à 23:26 dans Actualité, International | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Source : www.michelcollon.info
1er février 2011
En décembre 2010, des révoltes éclatent en Tunisie. Un mois plus tard, le président Ben Ali fuit le pays après vingt-trois ans de règne. Quelles sont les causes de cette révolution ? Et pourquoi ce mouvement populaire est-il parvenu à faire tomber le dictateur là où d’autres tentatives ont échoué ?
Pour qu’il y ait une révolution, il faut que la population refuse de vivre comme avant et que la classe dirigeante ne soit plus en mesure de gouverner comme avant. Le 17 décembre 2010, Mohamed Bouazizi, un jeune vendeur de fruits et légumes, s’est immolé par désespoir après que des policiers lui aient confisqué sa marchandise et que les autorités locales l’aient empêcher de travailler. Les conditions étaient réunies pour qu’une révolution éclate en Tunisie, et le suicide de Bouazizi a été l’élément déclencheur.
En effet, les Tunisiens ne voulaient plus vivre comme avant : ils n’acceptaient plus la corruption, la répression policière, le manque de libertés, le chômage, etc. Par ailleurs, la classe dirigeante ne pouvait plus gouverner comme avant. La corruption sous Ben Ali avait pris une ampleur phénoménale alors que la majorité de la population devait affronter la précarité. Pour maintenir cette situation, la répression policière devait se faire plus forte mais elle avait atteint ses limites. L’élite au pouvoir était complètement déconnectée du peuple pour qui il n’y avait aucun interlocuteur. Par conséquent, lorsque les révoltes populaires ont éclaté, la classe dirigeante n’avait d’autre choix que de réprimer dans la violence. Mais face à la détermination du peuple, la répression a atteint sa limite. C’est d’ailleurs une des clés de la réussite de la révolution populaire tunisienne : elle est parvenue à toucher tous les segments de la société, y compris des membres de l’armée et de la police qui ont sympathisé avec les manifestants. L’appareil répressif ne pouvait donc plus fonctionner comme avant lui non plus. Si une révolte survient mais qu’elle n’est pas capable de combiner les différents segments de la société, elle ne pourra pas déboucher sur une véritable révolution.
01 février 2011 à 20:30 dans Actualité, Ailleurs, Proche Orient, International | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
L’envoi de 10 000 marines en Haïti, la prise de contrôle par les USA de tous les points stratégiques, à commencer par l’aéroport de Port-au-Prince, le refus de laisser atterrir, sous prétexte de saturation, un avion français : tout semble annoncer une prise de contrôle d’Haïti par Washington.
L’attitude de Paris le confirme : nomination de personnes notoirement incompétentes pour enterrer le dossier, absence du gouvernement à la cérémonie de Notre Dame du 16 janvier (alors que le président de la République et de nombreux ministres devaient initialement s’y rendre), retrait des protestations contre la mainmise américaine sur l’aéroport Toussaint-Louverture… La marche arrière est totale.
Certes, l’engagement américain, présenté comme humanitaire, a été le plus rapide. Mais on sait que l’humanitaire est un pavillon qui peut flotter sur toutes sortes de marchandises. Des émeutes révèlent qu’en réalité les Haïtiens tardent à être secourus, ou du moins que les secours sont sélectifs. On peut s’attendre à des émeutes qui seraient réprimées grâce à un impressionnant déploiement militaire.
La mainmise sur Haïti est un scénario étudié depuis longtemps. La preuve en est que l’ambassade des USA, récemment construite, n’a pas souffert du séisme, à la différence de l’ambassade de France. Depuis plusieurs années, dans le programme de rénovation de toutes les ambassades américaines dans le monde entier, celle de Port-au-Prince était présentée comme aussi stratégique que celle de Bagdad.
Le séisme qui frappe aujourd’hui Port-au-Prince est une bonne occasion de prendre le contrôle d’un pays, présenté comme misérable à cause de la couleur de ses habitants, mais doté d’un riche sous-sol, avec des réserves pétrolifères qui pourraient être supérieures à celles du Vénézuela, d’importants gisements d’or et de cuivre et surtout des ressources en iridium, matériau extrêmement résistant et utilisé dans l’industrie de l’armement (protection des têtes de missiles balistiques intercontinentaux).
Il faut savoir que le seul autre pays au monde à détenir d’importantes ressources d’iridium est l’Afrique du sud. Comme par hasard l’Afrique du sud était la seule nation à aider Haïti au moment de la célébration du bicentenaire de son indépendance. La France avait pourtant déployé des efforts considérables pour l’en dissuader. Depuis le coup d’État franco-américain de 2004, c’est l’Afrique du Sud qui accueille et protège l’ex-président Aristide, lequel n’a jamais fait mystère de la richesse du sous-sol de son pays.
On ne pourrait suspecter les Américains de mauvaises intentions s’il n’y avait des précédents. Le 28 juillet 1915, sous prétexte de sortir Haïti d’un prétendu « chaos », les marines débarquaient comme aujourd’hui à Port-au-Prince et s’emparaient des réserves d’or de la banque nationale. Des milliers de paysans, les Cacos, s’insurgèrent alors sous la conduite de Charlemagne Péralte qui, trahi et arrêté en 1919, fut cloué par l’occupant sur une porte. La répression fut particulièrement féroce. Pour réduire les derniers foyers de résistance, les USA inaugurent en 1919 les bombardements aériens massifs. Tout résistance est écrasée en 1920. Les USA ne quittèrent le pays qu’en 1934. Dix-neuf ans d’occupation après un débarquement à des fins, comme aujourd’hui... humanitaires.
Claude Ribbe
www.claude-ribbe.com
19 janvier 2010 à 13:01 dans Actualité, International | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
14 septembre 2009 à 18:52 dans Actualité, International | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Proclamation
de José Manuel Zelaya, président constitutionnel de la République
du Honduras, à la nation, le 4 juillet 2009.
Camarades,
Compatriotes
honduriens,
C’est
votre président, Manuel Zelaya Rosales, qui vous parle.
Je
veux vous dire que mon destin personnel est étroitement lié au
destin du peuple hondurien.
A
l’aube du 28 juin, alors que je m’apprêtais à aller exercer mon
devoir de vote sur une enquête populaire réclamée par le peuple
hondurien, j’ai été victime d’abus : attaqué à main
armée, brutalisé, enlevé et expulsé de mon pays par les forces
militaires du Honduras, ces forces militaires qui aujourd’hui se
sont mises au service de l’élite vorace qui opprime et asphyxie
notre peuple, et en sont donc complices. Elles obéissent à ses
ordres, ayant renoncé à défendre notre nation et la
démocratie.
Ce
sont autant de coups portés à la nation hondurienne. Ils mettent en
évidence aux yeux du monde qu’il existe encore au Honduras une
forme de barbarie et des personnes inconscientes du tort qu’elles
font à notre pays et aux futures générations.
J’exige,
par la voie des médias, que le peuple reste le protagoniste de notre
démocratie et continue de participer aux solutions à apporter aux
graves problèmes de pauvreté et d’inégalité que connaît notre
nation.
Nous,
Honduriens, nous avons affronté de nombreux problèmes et nous avons
toujours su nous unir pour aller de l’avant. Ceci est l’occasion
de montrer au monde que nous sommes capables de faire face à ces
problèmes et d’aller de l’avant, malgré les obstacles posés
par cette secte criminelle qui prétend aujourd’hui s’approprier
les destinées de la nation et de nos enfants.
Je
vous parle aussi à vous, putschistes, traîtres, Judas qui m’avez
donné l’accolade pour ensuite porter un tel coup à notre pays et
à la démocratie.
Votre
devoir est de rectifier au plus vite votre conduite : vous êtes
assiégés. Le monde a fait le vide autour de vous, toutes les
nations du monde vous ont condamnés, sans exception, vos actes
suscitent l’indignation générale. Vous devrez rendre compte
devant les tribunaux internationaux du génocide que vous avez commis
contre la nation en supprimant les libertés et en réprimant notre
peuple.
J’organise
mon retour au Honduras. Je demande aux paysans, aux femmes au foyer,
aux citadins, aux indigènes, aux jeunes, à toutes les organisations
de travailleurs et d’entrepreneurs, à tous les amis politiques que
je compte dans le territoire national, aux maires, aux députés de
m’accompagner dans mon retour au Honduras, parce qu’il s’agit
du retour du président élu par la volonté souveraine du peuple.
Les présidents du Honduras sont élus, c’est notre droit et ne le
perdons pas, ne laissons pas des particuliers prendre des décisions
qui incombent au peuple hondurien et qui relèvent, légitimement, de
la volonté populaire.
Je
suis prêt à tous les efforts et à tous les sacrifices pour obtenir
la liberté dont notre pays a besoin.
Nous
serons libres ou, si nous n’avons pas le courage de nous défendre,
esclaves à jamais !
Ne
prenez pas d’armes, aucune arme ! Pratiquez ce que je vous ai
toujours enseigné : la non-violence. La violence, les armes et
la répression sont le fait des putschistes, et je les tiens pour
responsables de la vie de chaque personne, de l’intégrité
physique et de la dignité de chaque Hondurien.
Nous
allons nous présenter à l’aéroport international du Honduras, à
Tegucigalpa, accompagné de plusieurs présidents et membres
d’organismes internationaux et nous serons dimanche, ce dimanche, à
Tegucigalpa, pour vous embrasser, vous accompagner, faire valoir ce
que nous avons défendu notre vie durant et qui est la volonté de
Dieu s’exprimant à travers la volonté du peuple.
Je
vous salue, chers compatriotes.
Que
Dieu nous protège et nous bénisse tous.
Traduction
: http://www.granma.cu/frances/2009/julio/sabado4/28message-f.html
http://www.granma.cu/frances/2009/julio/sabado4/golpistas.html
06 juillet 2009 à 09:55 dans Ailleurs, Amérique Latine, International | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
22 juin 2009 à 00:13 dans Ailleurs, Asie, Economie: sur la crise... et la dette, International | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Source / auteur : Réseau sortir du nucléaire
jeudi 28 mai 2009, par jesusparis
Le Réseau "Sortir du nucléaire" dénonce l’accord qui va être annoncé, vraisemblablement jeudi 28 mai 2009, par Areva, multinationale du nucléaire, et Sherpa, une association de juristes, à propos des mines d’uranium exploitées par Areva au Niger.
Le Réseau "Sortir du nucléaire" exprime sa plus grande perplexité devant cette surprenante volte-face de l’association Sherpa, connue pour combattre - et non accompagner - les activités des multinationales lorsqu’elles sont polluantes ou ne respectent pas les Droits de l’Homme. Il y a encore peu, Sherpa dénonçait avec la plus grande sévérité les activités d’Areva au Niger [1].
L’association Sherpa reconnaît elle-même que cet accord va permettre à Areva de redorer à peu de frais son image et tenter de cacher ainsi les conséquences inacceptables de ses activités au Niger. En échange de quelques concessions mineures et de quelques dédommagements, Areva va pouvoir continuer à s’accaparer à bas prix l’uranium du Niger, en contaminant l’environnement, en asséchant les nappes phréatiques, en chassant les populations autochtones.
Le Réseau "Sortir du nucléaire" ignore par quelles méthodes Areva a réussi à obtenir la caution de l’association Sherpa mais, ces dernières semaines, avec des puissants moyens financiers, Areva a montré qu’elle ne reculait devant rien pour abuser l’opinion publique :
vraies-fausses publicités dans les magazines pour jeunes [2]
sponsoring contre-nature de la Fédération françaises d’athlétisme [3]
Une fois de plus, l’industrie nucléaire montre qu’elle ne nuit pas seulement à l’environnement et à la santé des êtres vivants mais aussi à la démocratie et à l’éthique.
[1] http://www.asso-sherpa.org/conf.pre...
29 mai 2009 à 09:32 dans Actualité, Ailleurs, Afrique, International | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)