01 février 2015 à 20:29 dans Actualité, Europe, Mobilisations/ débats | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
| CADTM | www.cadtm.org/Bas-les-pattes-devant-la-Grece-qui
Les puissants d’Europe et du monde entier n’ont même pas attendu la dissolution du Parlement grec et l’ouverture de la campagne électorale pour lancer leur nouvelle offensive de mensonges et de chantages qui visent a terroriser les citoyens grecs afin qu’ils ne votent pas aux prochaines élections du 25 janvier 2015 en faveur de SYRIZA, la Coalition de la Gauche Radicale grecque. En effet, secondés par les grands médias européens, « ceux d’en haut » du nom de Juncker, Merkel, Hollande, Renzi ou Moscovici commencent leur énième intervention brutale dans les affaires intérieures de cette Grèce, qu’ils ont d’ailleurs transformée en un amas de ruines sociales depuis qu’ils lui ont imposé leurs politiques d’austérité inhumaines et barbares.
C’est le succès ou l’échec de la guerre sociale menée contre les populations de toute l’Europe qui est en jeu !
Le CADTM n’a pas le moindre doute sur les intentions véritables de ceux qui ont fait de la Grèce le laboratoire européen de leurs politiques néolibérales les plus extrêmes et des Grecs des véritables cobayes de leur thérapie économique, sociale et politique de choc. On doit s’attendre à une escalade de leur offensive car ils ne peuvent pas se permettre que SYRIZA réussisse et fasse des émules en Europe ! Ils vont utiliser tous les moyens dont ils disposent car ils sont bien conscients que ce qui est en jeu aux prochaines élections grecques est le succès ou l’échec de la guerre sociale qu’ils mènent contre l’écrasante majorité des populations de toute l’Europe !
C’est d’ailleurs parce que l’enjeu est si important qu’on doit s’attendre à ce que « ceux d’en haut » d’Europe et de Grèce ne respectent pas le verdict des urnes, qui devrait couronner, pour la première fois de l’histoire, la victoire de la gauche grecque. Sans aucun doute, ils vont par la suite essayer d’asphyxier le gouvernement de gauche sorti des urnes, parce que son éventuel succès serait sûrement interprété comme un formidable encouragement à la résistance par les travailleurs et les peuples d’Europe.
Le CADTM, qui s’est toujours trouvé aux cotés de la population grecque luttant contre les politiques d’austérité et les graves atteintes aux droits sociaux et démocratiques, fera de nouveau tout pour alerter la gauche et les mouvements sociaux en Europe et au-delà afin de les mobiliser dans un vaste mouvement de solidarité avec la population grecque qui résiste et lutte pour se libérer du fardeau d’une dette Dette Dette multilatérale : Dette qui est due à la Banque mondiale, au FMI, aux banques de développement régionales comme la Banque Africaine de Développement, et à d’autres institutions multilatérales comme le Fonds Européen de Développement.
Dette privée : Emprunts contractés par des emprunteurs privés quel que soit le prêteur.
Dette publique : Ensemble des emprunts contractés par des emprunteurs publics. qui non seulement n’est pas la sienne, mais qui est aussi manifestement largement illégitime, illégale ou odieuse. Le CADTM considère que la constitution d’une commission internationale et citoyenne d’audit de la dette grecque, chargée d’identifier la part illégale et/ou illégitime ou odieuse de cette dette qu’il ne faudrait pas rembourser, ferait presque partout des émules et mettrait à l’ordre du jour la répudiation de la dette illégitime Dette illégitime Comment on détermine une dette illégitime ?
4 moyens d’analyse
La destination des fonds : l’utilisation ne profite pas à la population, bénéficie à une personne ou un groupe.
Les circonstances du contrat : rapport de force en faveur du créditeur, débiteur mal ou pas informé, peuple pas d’accord.
Les termes du contrat : termes abusifs, taux usuraires...
La conduite des créanciers : connaissance des créanciers de l’illégitimité du prêt. et/ou illégale de tous les pays de la périphérie européenne...
04 janvier 2015 à 23:53 dans Actualité, Economie: sur la crise... et la dette, Europe, International | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
04 janvier 2015 à 23:25 dans Actualité | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Réinventons les médias
Mercredi 7 janvier 19h30
Bazar Café, chez Nathalie
34 rue Dufour
Mâcon
03 85 50 72 44
http://www.monde-diplomatique.fr/2014/12/RIMBERT/51030
http://www.ojd.com/Chiffres/La-Presse/La-Presse-Payante/Presse-Quotidienne-Nationale
Téléchargement Plaquette+24eme+Observatoire+2014.pdf.s1qidjb
04 janvier 2015 à 01:37 dans Actualité, Mobilisations/ débats | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
24 décembre 2014 à 12:05 dans Actualité, L'info que vous n'avez pas | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
24 décembre 2014 à 11:48 dans Actualité, Economie: sur la crise... et la dette, L'info que vous n'avez pas | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Intersyndicale CFE/CGC - CFTC- FO - CGT-santé et actions sociales - SNPST
PAS D’ORDONNANCES POUR LA MEDECINE DU TRAVAIL !
Les personnels des services de santé au travail ont pris connaissance avec stupeur du volet « médecine du travail » des 50 mesures de simplification pour les entreprises présentées à l’Élysée sous l’égide de Monsieur François Hollande.
Ils sont choqués de constater que ces mesures ont été élaborées par un Conseil, composé de quelques représentants de l’administration et de quelques représentants des employeurs, sans aucune concertation ni avec les partenaires sociaux ni avec les professionnels de la santé au travail, et en dehors de tout dialogue social alors que ces mesures concernent des millions de salariés. De plus, il est prévu que ces mesures, qui touchent des pans entiers du Code du Travail, soient adoptées par ordonnances sans aucun débat parlementaire.
Ils sont choqués de voir que la médecine du travail n’est présentée que comme une contrainte administrative (mise sur le même plan que les obligations comptables) et que l’objectif est essentiellement de sécuriser les employeurs en simplifiant leurs obligations sans que soit vraiment prise en compte la mission des médecins du travail qui est en priorité la protection de la santé des salariés.
Si la mesure 21 était adoptée, certaines catégories de travailleurs pourraient ne pas bénéficier du suivi par les équipes médicales des services de santé au travail, qui serait réservé aux salariés effectuant des travaux difficiles ou dangereux. Nous refusons ce fatalisme des conditions de travail dangereuses et nous estimons qu’à l’heure de l’explosion des RPS et des TMS, tout salarié doit avoir accès non seulement aux équipes pluridisciplinaires mais aussi aux équipes médicales de santé au travail, à l’embauche, à sa demande et lors des visites périodiques.
Nous refusons la mesure 22 qui vise à encadrer l’activité du médecin du travail en l’empêchant d’émettre des préconisations d’aménagement des postes de travail dans l’intérêt des salariés, à supprimer l’obligation de reclassement qu’ont les employeurs et à favoriser le licenciement des salariés ayant des restrictions d’aptitude. Nous refusons de même la notion d’harmonisation des pratiques médicales concernant les restrictions d’aptitude, puisque celles-ci doivent être adaptées à chaque cas particulier, dans l’intérêt du salarié.
Nous nous inquiétons également des mesures 23 et 24 qui permettraient à des employeurs d’affecter des apprentis mineurs à des travaux dangereux, interdits aujourd’hui de fait aux salariés majeurs.
Nous demandons que tout ce qui concerne la médecine et la santé au travail soit retiré de ce paquet de mesures de simplification et que toute réforme de la santé au travail fasse l’objet d’un débat national avec consultation des partenaires sociaux et des professionnels ainsi que d’un véritable débat parlementaire.
le 03 décembre 2014
10 décembre 2014 à 17:06 dans A lire, Actualité | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Il y a beaucoup à dire sur le TTIP, qui fait l’objet de fortes inquiétudes de la part de la part de la société civile. Si la plupart des barrières douanières ont déjà été levées de part et d’autre de l’Atlantique, une « harmonisation » des normes (comprendre « nivellement par le bas ») et des garanties pour les investisseurs sont nécessaires pour pousser jusqu’au bout la logique néolibérale soutenue par nos dirigeants et encouragée par les lobbys financiers et industriels. La société civile s’émeut en particulier de mécanismes visant à protéger les intérêts des investisseurs, permettant aux entreprises se sentant lésées par certaines décisions étatiques (par exemple lois anti-tabac ou anti-OGM) d’attaquer en justice les états pour compenser les pertes via des tribunaux d’arbitrage ad hoc plutôt que par la voie légale normale2 Cela correspond ni plus ni moins au coup de grâce porté à ce qui nous reste de démocratie. Sans compter que le TTIP est accompagné du TISA (Trade in Services Agreement, qui est spécialisé dans les services) et le CETA (Comprehensive Trade and Economic Agreement, avec le Canada, qui a lui-même signé un traité équivalent avec les États-Unis). Pour toute la propagande, voir le site de la Commission européenne. Pour des critiques du TTIP, voir par exemple le site d’Attac France.
Le TTIP inquiète la société civile. Source : FlickR
Cette introduction étant faite, rentrons dans le vif du sujet, c’est-à-dire les conséquences économiques du traité. Naturellement, le site de la Commission ne nous présente que des aspects positifs :
« Parce que les relations commerciales entre l’UE et les Etats-Unis sont déjà les plus importantes au monde – chaque jour, nous échangeons des biens et des services pour 2 milliards €, chaque obstacle au commerce supprimé pourrait entraîner des gains économiques importants.
Un rapport indépendant suggère qu’un accord ambitieux pourrait entraîner des millions d’euros d’économies pour les entreprises et créer des centaines de milliers d’emplois.
Une fois pleinement mis en œuvre, il est prévu qu’un ménage européen moyen gagnerait par an € 545 de plus et que notre économie serait stimulée de 0,5% du PIB, soit € 120 milliards.
La croissance économique supplémentaire sera bénéfique pour tous, stimuler le commerce est un bon moyen pour stimuler nos économies en augmentant la demande et l’approvisionnement sans avoir à augmenter les dépenses publiques ou l’emprunt. »
L’étude que cite la commission (CEPR, 2013), comme le souligne l’étude de Capaldo, n’est en fait pas indépendante, puisqu’elle a été commanditée par la Commission elle-même. La plupart des arguments quantitatifs en faveur du TTIP reposent en particulier sur quatre études (Ecorys, 2009 ; CEPR, 2013 ; CEPII, 2013 et Bertelsmann Stiftung, 2013). Ces études, nous explique le rapport de Capaldo, ne peuvent être considérées comme indépendantes entre elles, puisqu’elles utilisent toutes le même type de modèle économétrique (des modèles d’équilibre général calculable, MEGC). Ecorys (aussi commandité par la Commission) et CEPR utilisent même exactement le même MEGC (appelé Global Trade Analysis Project, GTAP, développé à l’Université Purdue), et toutes ces études sauf celles du Bertelsmann utilisent la même base de données.
06 décembre 2014 à 18:04 dans Actualité, Economie: sur la crise... et la dette, Europe, L'info que vous n'avez pas | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Communiqué de presse
7 novembre par CADTM Afrique
Communiqué de presse : Le CADTM Afrique félicite le Peuple burkinabè pour son soulèvement courageux et sa détermination à mettre fin aux 27 ans du régime mafieux et corrompu de Blaise Compaoré.
Le CADTM s’inquiète de l’évolution de la situation et dénonce les tentatives de confiscation du pouvoir par les anciens du régime défunt et leurs alliés stratégiques.
Le CADTM assure tout son soutien au peuple burkinabè qui a fait preuve d’audace et est désormais libre et souverain. Le CADTM Afrique s’incline respectueusement devant la mémoire des martyrs de ces journées de gloire, présente ses condoléances aux familles et souhaite un prompt rétablissement aux blessés.
Il appartient désormais aux Burkinabè de décider librement du devenir du pays. C’est l’action insurrectionnelle du peuple qui a abouti à la chute de Blaise Compaoré. C’est fort de cela qu’il doit continuer à assumer la direction de la lutte, dans la concertation souveraine et la cohésion des forces sociales, politiques et militaires patriotiques.
Le Burkina montre aujourd’hui aux dirigeants dictateurs que ni leur majorité parlementaire cooptée à l’Assemblée nationale, ni les lois votées grâce à une majorité mécanique mercantilisée, ni la présence de troupes étrangères sur leur sol ne peuvent faire face à la détermination d’un peuple opprimé.
Le dictateur Blaise Compaoré s’est maintenu au pourvoir par des assassinats d’opposants et par son rôle de gendarme dans les conflits et guerres de déstabilisation en Afrique de l’Ouest.
Contrairement au Président Thomas Sankara, le combattant du front Africain contre la dette , Blaise Compaoré a été l’élève modèle du FMI et de la Banque mondiale
: celui qui a payé les dettes odieuses et illégitimes, celui qui a appliqué à la lettre les réformes économiques préconisées par les institutions financières internationales et celui qui a plongé la population dans la plus grande pauvreté. Il appartient désormais au peuple burkinabè de retrouver sa souveraineté populaire !
Tirant les leçons des pays voisins, le CADTM Afrique exhorte le peuple du Burkina Faso à refuser toutes les tentatives de restauration en réclamant une transition pour le changement dirigée par les forces de changement.
Le CADTM encourage le peuple du Burkina à reprendre le chemin initié par Thomas Sankara dans la lutte contre la dette.
« La dette, sous sa forme actuelle, contrôlée, dominée par l’impérialisme, est une reconquête savamment organisée pour que l’Afrique, sa croissance, son développement obéisse à des paliers, à des normes qui nous sont totalement étrangères, faisant en sorte que chacun de nous devienne l’esclave financier c’est-à-dire l’esclave tout court de ceux qui ont eu l’opportunité, la ruse, la fourberie de placer les fonds chez nous avec l’obligation de rembourser (...) La dette ne peut pas être remboursée parce que d’abord si nous ne payons pas, nos bailleurs de fonds ne mourront pas. Soyons-en sûrs. Par contre si nous payons, c’est nous qui allons mourir. Soyons-en sûrs également. » Thomas Sankara, le 29 juillet 1987.
Bamako, le 07 novembre 2014 Le Groupe de coordination du Réseau CADTM Afrique
11 novembre 2014 à 23:38 dans Actualité, Ailleurs, Afrique, Economie: sur la crise... et la dette | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Au-delà des questions politiques et humaines au cœur de l'actualité récente, le barrage du Testet, à Sivens dans le Tarn, est un exemple typique des aménagements dépassés et hors-sujet. Sa justification agronomique s'inscrit exactement dans la course en avant qui est en train de détruire l'agriculture française, et démontre une méconnaissance inquiétante des alternatives techniques qui permettraient sans problème aux agriculteurs de la région d'éviter le recours massif à l'irrigation.
Face aux tensions créées par le dérèglement climatique, il est illusoire et suicidaire de croire qu'il serait possible à long terme et à grande échelle de forcer le milieu à s'adapter à une agriculture artificielle basée sur des théories hors-sol et des modèles standardisés. Bien au contraire, la seule démarche réaliste et scientifique consiste à réadapter l'agriculture au milieu. Cela implique à la fois de recréer une capacité des sols à retenir l'eau et à la fournir aux cultures, et de sélectionner des variétés végétales adaptées et évolutives. Le recours massif à l'irrigation est non seulement destructeur, il est également dépassé car inefficace à long terme.
Retour sur un projet aberrant
Avant de parler d'agronomie, il me faut bien revenir sur les évènements récents, leur source et leur déroulement. Ils éclairent en effet les conditions du « choix » imposé actuellement par les élus tarnais.
En premier lieu, il est utile de savoir que le projet de barrage du Testet est la copie conforme d'un barrage déjà réalisé dans la même région à Fourogue. Or, le coûteux et surdimensionné barrage de Fourogue est aujourd'hui un gouffre financier, et se voit relégué dans l'illégalité suite à l'annulation de sa déclaration d'intérêt général. Une logique sous-tend par conséquent la construction du barrage du Testet depuis son démarrage : réitérer le tour de passe-passe réussi à Fourogue, en mettant tout le monde devant le fait accompli avant que la justice ne puisse arrêter les travaux.
Autre fait troublant : l'organisme chargé de la « maîtrise d'ouvrage déléguée » et de la concession d'aménagement du barrage du Testet, la CACG (compagnie d'aménagement des coteaux de Gascogne), est le même qui a été chargé de l'étude d'impact ! Cette situation ne correspond-elle pas étrangement à ce que le droit appelle habituellement un conflit d'intérêt ? Comment s'étonner, dans ces conditions, que l'étude préalable ait écarté les objections et ait surdimensionné le chantier ?
Vallée du Testet en août 2014
Sur le plan environnemental, le projet prévoit de recréer une dizaine de petites parcelles humides d'un ou deux hectares, pour « compenser » la destruction d'une zone humide de 13 hectares. Cette prétendue compensation est jugée tellement hasardeuse et précaire que tous les avis scientifiques ont été négatifs (aussi bien les avis préalables au projet que l'expertise ministérielle récemment rendue publique). En effet, des petites parcelles atomisées et distinctes ne peuvent en aucun cas assurer la viabilité des espèces rares qui existaient dans la vallée du Testet (campagnol amphibie, grenouille agile, triton palmé, couleuvre verte et jaune...). En matière écologique, il faut faire montre d'une inquiétante incompétence pour additionner des surfaces en négligeant la question de la continuité des milieux de vie.
8,5 millions d'euros pour 20 agriculteurs ?
08 novembre 2014 à 15:48 dans Actualité, Ecologie, environnement, Fukushima, L'info que vous n'avez pas , Médias | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)