27 juin 2011 à 00:18 dans Actualité | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
21 juin 2011 à 06:30 dans Actualité, International | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
LIBRES PROPOS DE RAYMOND SENE (GSIEN)
On est plus forts que les Japonais, on n’a pas besoin d’un tsunami pour boucher nos prises d’eau. Des feuilles, des branchages à Fessenheim 2009, des méduses à Gravelines 2006 ou 2007, des algues et des civelles au Blayais (le site est devenu un producteur de soupe de civelles), de la glace à Saint Laurent (années 90). Pour Saint Laurent ils avaient fait venir l’armée pour évacuer la glace à l’explosif.
N’empêche qu’à Fessenheim, un séisme du niveau du séisme de référence, celui de Bâle*, ferait écrouler les barrages sur le Rhin en amont de la centrale, et la vague en arrivant démolirait la digue qui retient le canal. Le niveau de la plateforme de la centrale est 15 mètres plus bas …..
Quant à la piscine pour les combustibles, elle n’est pas située au dessus du réacteur comme sur les BWR (Boiling Water Reactor) des Japonais , mais à + 30 m, en haut du bâtiment combustible, un truc non “bunkerisé”, qu’on avait signalé comme étant à vue directe de la rive Est du Rhin, à l’époque, à portée d’une rocket du moindre terroriste. Le toit de la piscine est un bardage “léger” protégé par des calculs de probabilité (comme pour tous nos réacteurs actuels) qui estiment qu’un avion la raterait !!!! Maintenant, à Fessenheim, ils ont fait une “GROSS” amélioration, ils ont mis une cabane à outils sur la trajectoire …. Cachez-moi cette piscine que je ne saurai voir ….
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23 mars 2011 à 18:02 dans Actualité, Directintox, International | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Mireille Fanon Mendes France
Fondation Frantz Fanon
membre du Conseil scientifique d'ATTAC
22 mars 2011
Si la France et la Grande Bretagne ont mené le combat pour que le Conseil de Sécurité obtienne de ses membres le vote de la résolution 1973 c'est, d'une part parce que ses Etats-membres sont affolés de la venue potentielle de milliers de migrants et que la Lybie qui faisait fonction des services policiers externalisés de l'Europe ne remplit plus, pour l'heure, ce rôle; c'est aussi parce que l'Europe, n'arrêtant pas de justifier l'adoption de lois de plus en plus xénophobes et du coup liberticides -au point d'être montrée du doigt par le Conseil des droits de l'homme et d'être dénoncée par de nombreuses organisations des droits humains-, a peur de ce que représentent les hommes et les femmes venant de l'autre rive de la Méditerranée, en un mot l'Europe n'est pas prête à changer ses références religieuses et les représentations qu'elle a construites à l'égard de tout ce qui est différent d'elle ou plus exactement ce qu'elle considère différent d'elle. L'Europe n'a d'autre objectif que d'être le très bon élève des néoconservateurs des Etats Unis et le rempart contre ce qu'elle appréhende comme une invasion.
A cela s'ajoute les révoltes des peuples arabes avec leur dynamique qui, si elles rayonnent dans le monde entier et donnent espoir et courage, obligent l'Union européenne à repenser la nature de ses relations avec ces pays et plus largement avec l'ensemble du continent africain dont la plupart des pays ont été ignorés ou maintenus à l'écart.
23 mars 2011 à 16:46 dans Actualité, Ailleurs, Afrique, International | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
http://www.criirad.org/actualites/dossier2011/japon/communique1503_japon.html
Centrale nucléaire de Fukushima Daiichi : les intervenants mettent leur santé en péril.
A ce jour, pas d'inquiétudes pour la France métropolitaine ou la Polynésie française. Si la situation se dégradait, nous vous en informerions aussitôt.
Nous sommes en revanche toujours aussi inquiets sur la situation au Japon. Alors qu'ils payent déjà un si lourd tribu au séisme et au tsunami qu'il a provoqué, les habitants des zones sinistrées vivent depuis plusieurs jours sous la menace d'une catastrophe nucléaire. De plus on ne sait presque rien des niveaux de radioactivité auxquels ils sont exposés..
Centrale nucléaire de Fukushima Daiichi : les intervenants mettent leur santé en péril.
- Samedi 12 mars, suite à l’explosion du réacteur n°1, les débits de dose à proximité immédiate de la centrale avait atteint 1,5 mSv/h soit plus de 10 000 fois le niveau normal. Cette valeur était déjà très préoccupante : en 40 minutes de présence une personne reçoit du seul fait de l’irradiation externe une dose égale à la limite maximum admissible sur un an, soit 1 mSv/an.
- Rappelons que les limites de dose (doses dites efficaces ou au corps entier) sont de 1 mSv/an pour les personnes du public et de 20 mSv/an pour les travailleurs les plus exposés. Elles ne correspondent pas à des niveaux de non risque mais de risques maximum admissibles. Par exemple pour 100 000 personnes exposées à 1 mSv, on s’attend à 5 décès par cancers radio-induits. (en savoir plus)
- Après l’explosion du bâtiment qui abrite le réacteur n°2, explosion qui aurait enrainé une perte de confinement , les autorités japonaises ont publié des niveaux d’exposition externe excessivement élevés :
o Réacteur n°3 : 400 mSv/h (milliSieverts par heure)
o Réacteur n°4 : 100 mSv/h
o Réacteur n°2 et 3 : 30 mSv/h
- Avec des valeurs aussi élevées (1 million de fois et plus le bruit de fond naturel) on n’est plus dans le domaine des faibles ou très faibles doses de rayonnements, avec des pathologies ne se manifestant qu’après un temps de latence (plusieurs années à plusieurs décennies pour les cancers par exemple) mais dans le domaine des fortes doses d’irradiation. Les fortes doses de rayonnements provoquent une destruction massive des cellules, destruction qui peut altérer le fonctionnement de certains organes. Dans ce cas, les effets se produisent rapidement (selon le niveau de dose en quelques heures, jours, semaines ou mois) et chez toutes les personnes exposées au seuil correspondant (avec des sensibilités individuelles). Les effets varient selon les organes et sont d’autant plus graves que les doses sont élevées. En quelques heures d’exposition, les doses au corps entier peuvent en effet atteindre plusieurs Sieverts : atteintes graves aux cellules les plus radiosensibles : cellules de la moelle osseuse, de la muqueuse intestinale, cellules basales de la peau…
Par exemple, le syndrome médullaire est provoqué par la destruction des cellules souches qui assurent le remplacement des globules et des plaquettes du sang. Plus la dose est importante, plus le nombre de cellules détruites est important, plus les effets sont graves. L’irradiation provoque ainsi la baisse du nombre de lymphocytes, de neutrophiles et des plaquettes, provoquant des risques de décès par infection et hémorragie (d’où les traitements par greffe de moelle osseuse). Le syndrome gastro-intestinal est consécutif à la destruction des cellules souches situées dans les cryptes intestinales et qui assurent le renouvellement de la muqueuse intestinale ce qui provoque une perte de la fonction digestive. Evidemment les risques d’effets différés, et notamment de cancer, ne disparaissent pas aux fortes doses, mais se rajoutent aux effets déterministes. Le syndrome nerveux est caractérisé par la désorientation, la prostration, les convulsions.
On ne sait rien de la façon dont le travail est organisé sur le site (rotation des équipes pour limiter le temps de présence et donc les niveaux d’exposition ?). Quoi qu’il en soit les employés et les équipes de secours mettent assurément leur santé en jeu pour éviter le basculement vers une situation catastrophique.
- L’Agence Internationale de (promotion) l’Energie Atomique (AIEA) a aussitôt émis un communiqué pour préciser que la valeur de 400 mSv/h était certes une valeur élevée mais qu’il s’agissait d’une « local value at a single location and at a certain point in time ». L’information n’est pas documentée (pas d’heure, ni de durée) et il importe de préciser que des valeurs de 100 mSv/h et 30 mSv/h sont elles aussi des valeurs élevées, voire même excessivement élevées. Par ailleurs, rien ne permet de conclure que la valeur de 400 mSv/an était la plus élevée du site (3 résultats seulement ont été publiés et il faut les mettre en rapport avec la superficie du site).
Lire la suite "Catastrophe nucléaire au Japon: communiqué de la CRIIRAD ; 15 mars 2011" »
15 mars 2011 à 23:26 dans Actualité, International | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Depuis les cellules de la prison, on peut entendre des voix parfois indignées qui parlent des droits de l’homme….Ces hommes politiques, ces gouvernements qui prétendent défendre les droits de l’homme et appliquer la justice savent-ils ce qui se passe dans les prisons de l’occupation israélienne ? Savent-ils que plus de 8000 prisonniers sont victimes de mort lente ?
Parfois des voix s’élèvent lors de réunions au sommet, il arrive que quelqu’un parle des prisonniers politiques palestiniens mais on parle de nous comme des terroristes, des numéros sans visage alors que comme tous les êtres humains, nous sommes parfois faibles, parfois forts, nous aimons et nous détestons, nous rions, nous avons même des moments de joie ou nous pleurons aussi quand nous pensons à nos familles.
Pour exprimer notre souffrance, il me faudrait écrire 10 livres mais même une encyclopédie ne ferait pas bouger vos consciences s’il vous en reste une après la course au pétrodollar de l’Oncle Sam qui occupe l’Irak en guise de démocratie.
Vous soutenez la justice et les droits de l’homme dans certains endroits du monde mais ici, vous soutenez et légitimez l’occupation et nous en payons le prix dans nos cellules.
Avez-vous déjà imaginé une femme palestinienne accouchant en prison, les pieds et mains liés ?
Avez-vous déjà vu un enfant de 12 ans menotté a un check point et laissé des heures au soleil ou sous la pluie par la volonté d’un simple soldat ?
Savez-vous qu’un grand nombre de mes camarades a déjà passé plus de 20 ans derrière les barreaux ? Beaucoup ont perdu leurs parents sans pouvoir leur dire « adieu.
Les gouvernements occidentaux se doivent de réviser leurs positions concernant le Proche- orient avant qu’il ne soit trop tard.
Depuis quelque temps, les révolutions de peuples arabes sont en train de mettre fin á des dictatures qui ont le plus souvent servi vos intérêts au lieu de défendre leurs peuples.
Vive les révolutions arabes ! Vive le pouvoir des peuples ! Vive la liberté
Salah Hamouri
Section 1
Prison de Guilboa, le 20 février 2011
Salah Hamouri, né de mère française et de père palestinien, possédant un passeport français, étudiant en sociologie à l’université de Bethléem, abusivement emprisonné par la justice israélienne.
Comité national de soutien : http://soutiensalahhamouri.over-blog.com/
10 mars 2011 à 12:02 dans Actualité, Ailleurs, Afrique, Ailleurs, Proche Orient | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Source : www.michelcollon.info
1er février 2011
En décembre 2010, des révoltes éclatent en Tunisie. Un mois plus tard, le président Ben Ali fuit le pays après vingt-trois ans de règne. Quelles sont les causes de cette révolution ? Et pourquoi ce mouvement populaire est-il parvenu à faire tomber le dictateur là où d’autres tentatives ont échoué ?
Pour qu’il y ait une révolution, il faut que la population refuse de vivre comme avant et que la classe dirigeante ne soit plus en mesure de gouverner comme avant. Le 17 décembre 2010, Mohamed Bouazizi, un jeune vendeur de fruits et légumes, s’est immolé par désespoir après que des policiers lui aient confisqué sa marchandise et que les autorités locales l’aient empêcher de travailler. Les conditions étaient réunies pour qu’une révolution éclate en Tunisie, et le suicide de Bouazizi a été l’élément déclencheur.
En effet, les Tunisiens ne voulaient plus vivre comme avant : ils n’acceptaient plus la corruption, la répression policière, le manque de libertés, le chômage, etc. Par ailleurs, la classe dirigeante ne pouvait plus gouverner comme avant. La corruption sous Ben Ali avait pris une ampleur phénoménale alors que la majorité de la population devait affronter la précarité. Pour maintenir cette situation, la répression policière devait se faire plus forte mais elle avait atteint ses limites. L’élite au pouvoir était complètement déconnectée du peuple pour qui il n’y avait aucun interlocuteur. Par conséquent, lorsque les révoltes populaires ont éclaté, la classe dirigeante n’avait d’autre choix que de réprimer dans la violence. Mais face à la détermination du peuple, la répression a atteint sa limite. C’est d’ailleurs une des clés de la réussite de la révolution populaire tunisienne : elle est parvenue à toucher tous les segments de la société, y compris des membres de l’armée et de la police qui ont sympathisé avec les manifestants. L’appareil répressif ne pouvait donc plus fonctionner comme avant lui non plus. Si une révolte survient mais qu’elle n’est pas capable de combiner les différents segments de la société, elle ne pourra pas déboucher sur une véritable révolution.
01 février 2011 à 20:30 dans Actualité, Ailleurs, Proche Orient, International | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Média-mensonge n°1 : « Il ne s’agit que d’un mouvement social, pas d’un soulèvement »
Depuis deux semaines, la répression en Tunisie s’est intensifiée. Des tirs à balles réelles des forces de polices se sont ajoutés aux arrestations massives et menaces de poursuites. On apprend qu’il y a des morts à partir du 9 Janvier. Mais le décompte est difficile et les hôpitaux interdisent de filmer. Les médias locaux sont verrouillés, mais les informations se répandent sur Internet comme une traînée de poudre. Parmi les morts, des enfants, des femmes et des personnes âgées. Certains meurent par suffocation des cartouches de gaz lacrymogène périmées utilisées. Les vidéos sur Internet montrent que les victimes ont presque toutes été frappées au thorax, ou à la tête. Des tirs de précision pour tuer.
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15 janvier 2011 à 13:52 dans Actualité, Ailleurs, Afrique | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
27 janvier 2011
http://www.michelcollon.info/Pour-100-des-musulmans-les.html
Il est bon de le rappeler : les sondages sont rarement neutres. Tous les scientifiques le savent : un instrument d’observation peut avoir un impact sur la réalité qu’il est censé enregistrer de manière objective, et même produire cette réalité – et c’est par excellence le cas des sondages d’opinion [1].
C’est le cas, tout particulièrement, du sondage de l’IFOP, pour la simple raison, d’abord, que ce sondage est performatif : le simple fait de poser la question d’une éventuelle « menace islamique » contribue à semer le doute, inquiéter, et donc donner consistance à ladite menace. Chacun-e a déjà pu l’expérimenter : le meilleur moyen de susciter la peur dans une situation anodine, par exemple à la tombée du jour ou en cas de coupure de courant, est de poser la question de la peur. Que l’on demande « Tu as peur ? » ou qu’on affirme « Moi je n’ai pas peur », ou même qu’on déclare qu’« Il n’y a aucune raison d’avoir peur », le message implicite est le même : « Tu pourrais avoir peur », et il y a donc bien, en réalité, des raisons d’avoir peur.
Texte
Le sondage de l’IFOP est d’autant plus anxiogène qu’il ne dit pas, loin s’en faut, qu’il n’y a aucune raison d’avoir peur. Par les mots qu’il utilise, il construit au contraire, de manière discrète mais d’autant plus pernicieuse, une scène belliqueuse sur laquelle s’opposent d’un côté « la France », « notre pays », et de l’autre la spectrale « présence » d’une étrange « communauté musulmane » :
« Diriez-vous que la présence d’une communauté musulmane en France est :
plutôt une menace pour l’identité de notre pays ;
plutôt un facteur d’enrichissement culturel pour notre pays ;
ni l’un ni l’autre. »
Aucun de ces mots n’est neutre. Parler d’une « communauté musulmane », tout d’abord, c’est immanquablement suggérer que les musulmans n’appartiennent pas à la communauté nationale, ou pas vraiment, ou pas loyalement : ce qui est faux et tendancieux – la plupart des musulmans vivant en France étant français, et rien (sinon le racisme) ne permettant de préjuger de leur manière d’être français.
Quant au mot « présence », il réactive, sous une forme à peine euphémisée, le sinistre « occupation » de Marine Le Pen qui a fait la une ces dernières semaines, en suggérant que ladite communauté musulmane forme un corps étranger, n’entretenant pas ou peu de relations avec le reste du pays. Ce qui, là encore, est tout simplement faux : les musulmans sont parfaitement intégrés dans la société française, fût-ce à des places subalternes dans la division du travail, et à la place du mort – je veux dire du bouc émissaire – dans le jeu politique et l’espace médiatique.
Lire la suite "Pour 100% des musulmans, les sondages sont plutôt une menace." »
01 janvier 2011 à 10:42 dans Actualité, Ailleurs, Proche Orient, Directintox | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)