La
réunion du Cual 71 s’est tenue à Montceau les Mines le 6 décembre
Présents : Sicard Nicole, Sénéchaut Louis, Roux
Jean, Rouget Sébastien, Morin Yanick, Gérard Pierre, Faye Pastor Sylvie,
Commerçon Robert, Cois Bernard, Cliquennois William, Brochot Maurice, Bixel
Marie.
Excusés : Dauvergne Raymond, Duverne Bernard,
Fayolle Ludovic, Gagne Pierre, Stas Bernard.
Discussion sur la situation
à gauche.
Un
tour de table a été fait sur la question. Les avis vont de l’enthousiasme
devant le bouillonnement et les tentatives de restructuration de la
« gauche » (nommée par défaut : à la gauche du PS) à d’autres
relativisant davantage cette recomposition. En effet il ressortirait de
l’observation de ces mouvements qu’il s’agit de discussions portant sur des
stratégies fonctionnelles voire électoralistes (nouveaux partis, nouvelle
organisations….) et non encore de propositions fortes pour une alternative
crédible ( articulation social/écologie, rapport avec « la crise »….
) à ce que tout ce monde conteste. Cet état de fait (et le silence des media)
rend ces mouvements trop peu audibles auprès de la population en demande de
fond et de contenu.
Sur
la crise, il a été dit que malgré tout ce que révèle cette crise qui montre que
le système est atteint (mais pas à bout), une majorité de français et des
partis veulent croire en une relance de la même chose en se fondant sur le
passé….La mobilisation reste faible (cf prud’homales). A l’inverse, de façon
plus optimiste (ou combative), il a également été fait état d’une « colère
populaire qui attend une occasion pour s’exprimer et créer ainsi un mouvement
social qui fera progresser nos revendications ». Cette remarque a été
tempérée par des doutes sur ce mouvement social « s’il n’a pas de
perspectives politiques et idéologiques formées ». Il a été répondu que
c’est justement lors de ce mouvement social que pourront être mises en avant
nos idées (ex : 1995 > Fondation Copernic > analyses > appel puis NON au référendum en 2005). Ces idées et
analyses existent mais les mouvements politiques
doivent en faire un projet politique, un projet de société. En attendant, il
faut encourager et soutenir les mouvements revendicatifs.
Les
élections européennes pourraient être
l’occasion de montrer l’existence d’une force de gauche et d’un projet.