Quito, 10 juillet 2008
Monsieur le Président du Parlement Européen
Monsieur le Président de la Commission Européenne
Messieurs les parlementaires européens
Messieurs les chefs d’Etat et de gouvernement
A l’occasion du sommet Amérique latine et Caraïbe-Union européenne (ALC- UE) célébré à Lima, du 15 au 17 mai derniers, j’ai exprimé la volonté de mon gouvernement d’oeuvrer pour une nouvelle relation entre la Communauté
andine et l’Union européenne qui rende compte des changements actuels et d’une réalité qui exige de nous des réponses différentes dans la lutte contre la pauvreté et les inégalités, et qui, de manière générale, permettent d’atteindre les objectifs de développement internationalement reconnus.
Le défi multiple des crises globales dans des domaines aussi centraux que l’alimentation, le climat, l’énergie et le système monétaire et financier requiert un nouveau type de coopération Nord/Sud, et les Communautés européenne et andine pourraient très bien prendre cette nouvelle direction dès à présent.
Un des éléments essentiels pour la construction de cette nouvelle relation entre nos deux régions est, sans aucun doute, un Accord d’Association global qui soit l’expression effective de la solidarité entre la Communauté
andine et l’Union européenne. Cet Accord représente une formidable opportunité d’approfondir des engagements importants - encadrés par les principes de réciprocité et le respect des normes et des règles contenues dans le droit international – qui doivent se traduire par des mécanismes efficaces de dialogue politique et des engagements larges et vérifiables en matière de coopération au développement, qui tendent à engendrer une authentique relation de « partenaires », qualitativement supérieure à une relation purement commerciale.