Source / auteur : http://www.snj.fr
mis en ligne dimanche 14 juin 2009 par Frederique
Trente et unième jour de grève à Radio France Internationale et toujours aucun geste positif de la part d’une direction bloquée et arrogante, qui semble toujours parier sur l’essoufflement du mouvement, alors que celui-ci est reconduit de jour en jour par un vote massif.
Aucun signe non plus de la part de l’Etat actionnaire, qui fait la sourde oreille à la demande de médiation que les salariés lui ont adressée.
Le Syndicat national des Journalistes, première organisation de la profession, salue la ténacité des salariés qui se battent pour sauver 206 emplois dont la direction n’est jamais parvenue à justifier la suppression.
Radio France internationale est un service public. C’est le service public de la démocratie à travers le monde. C’est l’une des rares antennes « libres » dans beaucoup de pays où ce mot n’a pas de sens. Priver RFI du quart de ses effectifs permanents serait lui porter un coup fatal, un coup dont la liberté d’expression ne se relèverait pas dans les pays où elle est déjà la plus menacée.
Quel avenir sombre serait ensuite réservé aux milliers de salariés de France Télévision ?
Le SNJ demande que s’ouvre enfin un véritable dialogue social. Cela ne se fera que si la direction - c’est-à-dire l’Etat - abandonne son postulat de 206 suppressions de postes.
le 12 juin 2009
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