01 août 2009 à 14:10 dans Actualité, Lectures publiques d'AIAPEC | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Source / auteur : http://www.snj.fr
mis en ligne dimanche 14 juin 2009 par Frederique
Trente et unième jour de grève à Radio France Internationale et toujours aucun geste positif de la part d’une direction bloquée et arrogante, qui semble toujours parier sur l’essoufflement du mouvement, alors que celui-ci est reconduit de jour en jour par un vote massif.
Aucun signe non plus de la part de l’Etat actionnaire, qui fait la sourde oreille à la demande de médiation que les salariés lui ont adressée.
Le Syndicat national des Journalistes, première organisation de la profession, salue la ténacité des salariés qui se battent pour sauver 206 emplois dont la direction n’est jamais parvenue à justifier la suppression.
Radio France internationale est un service public. C’est le service public de la démocratie à travers le monde. C’est l’une des rares antennes « libres » dans beaucoup de pays où ce mot n’a pas de sens. Priver RFI du quart de ses effectifs permanents serait lui porter un coup fatal, un coup dont la liberté d’expression ne se relèverait pas dans les pays où elle est déjà la plus menacée.
Quel avenir sombre serait ensuite réservé aux milliers de salariés de France Télévision ?
Le SNJ demande que s’ouvre enfin un véritable dialogue social. Cela ne se fera que si la direction - c’est-à-dire l’Etat - abandonne son postulat de 206 suppressions de postes.
le 12 juin 2009
14 juin 2009 à 23:22 dans Actualité, Ici, national, Médias | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
http://www.hns-info.net/spip.php?article18839
mis en ligne jeudi 11 juin 2009 par Louise Renard
De passage à Paris et à Montpellier vendredi 5 juin, le collectif des 39 contre la « nuit sécuritaire » ne cesse depuis décembre dernier de battre le pavé pour inciter à la résistance et au refus de procédures qui transforment les lieux psychiatriques en prison pour malades dangereux et pour réaffirmer leur volonté de créer des lieux d’accueil de la folie respectueux et humains.
La naissance du collectif remonte à décembre 2008. A cette période, le président de la République se déplaçait dans une structure psychiatrique, à Antony, pour annoncer des mesures qui dessinaient l’avenir de la psychiatrie. Un avenir peu différent de celui du reste de la société… Fini les valeurs de soin et d’accueil, la bienveillance vis-à-vis des patients, vive la volonté de sécuriser la société par rapport à des patients perçus comme dangereux, quand bien même ils seraient avant tout des victimes de cette société. Un petit nombre de psychiatres a immédiatement réagi en lançant l’appel des 39 contre la « nuit sécuritaire », tandis que d’autres rédigeaient un texte intitulé « Non à la politique de la peur ».
Pour ce qui est du collectif des 39, il dénonce la volonté de multiplier les chambres d’isolement, celle de contraindre des patients à porter des bracelets de géolocalisation – mesures annoncées le 2 décembre et qui faisaient la substance du discours présidentiel – mais aussi les obligations de soin, les diagnostics de dangerosité, les fichiers informatiques détaillés sur les patients – fichiers qui ne servent à rien, puisque seul le travail d’équipe peut permettre de soigner et non la transmission des données d’un fichage. Conscients du tournant sécuritaire général qui contraint tout un chacun à obéir ou à résister, psychiatres, professionnels du soin, du travail social, autour de ce collectif, continuent d’affirmer qu’ils « refusent de servir de caution à cette dérive idéologique de notre société » et de devenir des « gardiens de fous ». L’espace psychiatrique ne doit pas devenir un lieu d’exclusion sans retour, faute de pouvoir continuer à faire des allers-retour et à vivre dans une société qui les considère comme indésirables et dangereux.
Lire la suite "La psychiatrie contre la « nuit sécuritaire »" »
14 juin 2009 à 23:20 dans Actualité | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Source / auteur : Réseau sortir du nucléaire
jeudi 28 mai 2009, par jesusparis
Le Réseau "Sortir du nucléaire" dénonce l’accord qui va être annoncé, vraisemblablement jeudi 28 mai 2009, par Areva, multinationale du nucléaire, et Sherpa, une association de juristes, à propos des mines d’uranium exploitées par Areva au Niger.
Le Réseau "Sortir du nucléaire" exprime sa plus grande perplexité devant cette surprenante volte-face de l’association Sherpa, connue pour combattre - et non accompagner - les activités des multinationales lorsqu’elles sont polluantes ou ne respectent pas les Droits de l’Homme. Il y a encore peu, Sherpa dénonçait avec la plus grande sévérité les activités d’Areva au Niger [1].
L’association Sherpa reconnaît elle-même que cet accord va permettre à Areva de redorer à peu de frais son image et tenter de cacher ainsi les conséquences inacceptables de ses activités au Niger. En échange de quelques concessions mineures et de quelques dédommagements, Areva va pouvoir continuer à s’accaparer à bas prix l’uranium du Niger, en contaminant l’environnement, en asséchant les nappes phréatiques, en chassant les populations autochtones.
Le Réseau "Sortir du nucléaire" ignore par quelles méthodes Areva a réussi à obtenir la caution de l’association Sherpa mais, ces dernières semaines, avec des puissants moyens financiers, Areva a montré qu’elle ne reculait devant rien pour abuser l’opinion publique :
vraies-fausses publicités dans les magazines pour jeunes [2]
sponsoring contre-nature de la Fédération françaises d’athlétisme [3]
Une fois de plus, l’industrie nucléaire montre qu’elle ne nuit pas seulement à l’environnement et à la santé des êtres vivants mais aussi à la démocratie et à l’éthique.
[1] http://www.asso-sherpa.org/conf.pre...
29 mai 2009 à 09:32 dans Actualité, Ailleurs, Afrique, International | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Source / auteur : Priartem
jeudi 28 mai 2009, par jesusparis
Priartem et Agir pour l’Environnement ont claqué la porte du Grenelle des ondes... Janine Le Calvez, présidente de Priartém, et Stéphen Kerckhove, délégué général d’Agir pour l’Environnement s’expliquent.
Le Grenelle des ondes s’est terminé, le 25 mai 2009, par la présentation des conclusions des ministres en charge de cette opération. L’heure des bilans est donc venue. Au vu des propositions gouvernementales, le bilan est tellement maigre que nos associations ont décidé de ne pas participer à la pseudo-suite annoncée et de se mobiliser sur les échéances à venir : débat sur le projet de loi dit « Grenelle 2 », conférence de citoyens initiée par la mairie de Paris, rapport de l’AFSSET, colloque scientifique de la Fondation santé et radiofréquences.
Ce Grenelle des ondes avait pourtant suscité beaucoup d’espoir. Il pouvait être l’occasion, en mettant autour d’une même table, tous les acteurs du dossier, de sortir du climat de tension actuel. Les récentes décisions de justice devaient être une incitation de plus à en sortir par le haut. Mais dès le départ les signaux négatifs se sont accumulés : lettre de mission du Premier Ministre clôturant, du haut de certitudes scientifiques contestables, les débats sur la question la plus litigieuse, celle des antennes-relais ; déclaration des ministres allant dans le même sens quand il ne s’agissait pas purement et simplement de dénigrer l’opération (« il y en a marre de ces Grenelles qui ne servent à rien », aurait ainsi déclaré la Ministre de la Santé selon le Canard Enchaîné) ; plus grave encore, décision de ne pas organiser un échange entre scientifiques ne partageant pas la même analyse quant aux effets sur la santé, tout en invitant une représentante de l’OMS à venir nous porter la bonne parole. Nous pouvons ajouter à cela une précipitation incompréhensible du calendrier des travaux qui aboutit à mélanger vitesse et précipitation.
Pourtant, malgré cela, nous avons accepté de participer aux débats, convaincus que d’échanges construits et honnêtes pouvaient sortir des décisions ambitieuses. C’est ainsi qu’à plusieurs reprises nous avons été amenés à argumenter sur notre revendication première d’abaissement des valeurs d’exposition des riverains d’antennes à 0,6 V/m, en proposant, notamment, qu’une évaluation précise de l’expérience de Salzbourg puisse être faite avec l’aide d’un élu de cette ville. C’est ainsi également que nous avons défendu une prise en compte de la situation particulière des enfants tant par rapport à l’usage du portable que par rapport à la protection des sites sensibles. C’est ainsi encore que nous avons salué la reconnaissance de l’électro-sensibilité comme pathologie mais dénoncé l’approche compassionnelle qui en fut faite par certains acteurs, et qui limite cette pathologie à des troubles psychosomatiques.
Au cours de ces débats, nous avons pu noter des avancées certaines :
déclarations
répétées des agences d’expertises – AFSSET et INERIS – sur la nécessité
de prendre en compte l’ « incertitude scientifique » et proposition
d’application à la téléphonie mobile du principe ALARA (recherche de
l’exposition la plus basse possible). Celui-ci se décline en trois
dimensions : ne pas exposer lorsqu’on n’est pas obligé de la faire ;
fixation d’une valeur réglementaire d’exposition à ne pas dépasser ;
assurer l’exposition la plus basse possible, y compris au-dessous de ce
seuil, pour les populations sensible notamment. La tonalité de ces
déclarations était toute nouvelle et aurait du permettre d’initier une
démarche de précaution dans ce dossier ;
positions,
elles-aussi, répétées des élus qu’il s’agisse des députés, sénateurs ou
des représentants des associations des maires pour inciter l’Etat à
agir, en considérant que la pire des solutions serait de « ne pas
bouger ».
Ces avancées se retrouvent d’ailleurs largement exprimées dans le rapport de synthèse qui, si il ne comporte pas de propositions révolutionnaires, suggère des scénarios qui pourraient permettre de sortir de la crise actuelle : campagne sur les risques liés à l’usage du portable, interdiction de la vente d’appareils spécifiquement destinés aux enfants de moins de 12 ans, actions d’éducation à la santé de proximité au sein des écoles, notamment ; information sur les risques liés aux portables inscrites sur les appareils ; rappel du scénario « application du principe ALARA » pour les riverains d’antennes… Aucune valeur cible cependant n’était fixée permettant tous les accommodements ultérieurs possibles.
Las ! Un long pont de l’Ascension a eu raison de ces modestes avancées. Dans les conclusions des ministres :
les campagnes d’information sur les risques deviennent des campagnes d’information sur les bons usages ;
pour
les produits spécifiquement destinés aux enfants, l’interdiction,
laissée à l’initiative de la Ministre de la santé, ne concerne plus que
les enfants de moins de 6 ans, c’est à dire que les Kiditel et autres
Mo1 contre lesquels nous nous sommes battus pourraient continuer à être
commercialisés. Last but not least… l’interdiction ne concernerait plus
la commercialisation mais l’usage… laissant ainsi l’opportunité aux
opérateurs de vendre des portables tout en interdisant l’usage !
Cohérence, cohérence !!!
Le pire le plus inacceptable concerne les antennes-relais et justifie à lui seul la dénonciation de l’opération et notre décision de claquer la porte :
« En l’état actuel des connaissances, une révision des seuils réglementaires n’est pas justifiée d’un point de vue sanitaire », assène sèchement le communiqué de la ministre de la Santé, qui passe ainsi sous silence un mois de débats. Si on ajoute à cela que l’on ne trouve pas un mot concernant les sites sensibles, on comprendra que les ministres ont manifestement opté pour le statu quo que leur demandaient les opérateurs.
Il faut ajouter que les soi-disant pistes ouvertes, le sont avec tant de réserves que l’on ne peut que conclure qu’il s’agit une fois de plus de gagner du temps. Prenons par exemple la proposition d’expérimentation : « des modélisations et, le cas échéant, des expérimentations d’une modification des différents référentiels de seuil seront conduites afin d’en évaluer l’impact sur la couverture du territoire, la qualité du service, le nombre d’antennes ». Lors de la conférence de presse, il nous a été dit que tout cela supposait un long travail de modélisation, de définition de protocole, de suivi scientifique… bref on se situe là, non plus dans la précipitation du Grenelle, mais dans le rythme d’une course d’escargots.
Le Grenelle des ondes est une occasion perdue qui ne manquera pas de renforcer la mobilisation citoyenne à l’encontre d’un développement anarchique des antennes relais. Les mots seuls ne règleront pas les maux dont souffrent les riverains d’antennes relais. Nous appelons donc les collectifs de riverains à amplifier la mobilisation afin d’obtenir de la part des parlementaires ce que le Gouvernement refuse de nous accorder.
HNSinfo
29 mai 2009 à 09:29 dans Actualité | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
L’action unitaire et interprofessionnelle du 26 mai sur Mâcon se
déroulera selon les modalités suivantes :
15h00 : Rassemblement devant l’entreprise FREUDENBERG avec toutes les entreprises de la métallurgie.
15h30 : Rassemblement des Postiers à 15h30 au Groupement Postal avec
remise de la pétition départementale unitaire à la directrice et
ensuite rejoindre le rassemblement inter-pro à 17h
17h00 : TOUS ENSEMBLE, Place GENEVES ; Accueil des cortèges des rassemblements précédents.
Départ de la manifestation empruntant l’itinéraire suivant : Place
Genevès, Rue Gambetta, Place de la Barre, Rue de la Barre puis on
poursuit jusqu’au pont de St Laurent et enfin les quais Lamartine
jusqu’à l’esplanade.
Prise de parole.
24 mai 2009 à 16:06 dans Actualité, Mobilisations/ débats | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
mercredi 22 avril 2009, par jesusparis
A deux jours du retour annoncé du ministre Eric Besson à Calais – en vue de rendre publiques ses analyses et « propositions » de lutte contre le flux d’exilés que la fermeture du centre Sangatte en décembre 2002 n’a pas éloignés du littoral nord-ouest -, une opération d’envergure, avec la participation de près de trois cents policiers, a conduit à l’interpellation d’environ 150 exilés (selon la préfecture du Pas-de-Calais), principalement afghans, sous prétexte de démantèlement de filières de passeurs.
Ces hommes,qui ont fui un pays en proie, depuis trente ans, à la guerre, à l’instabilité chronique ainsi qu’à une situation sociale et économique désastreuse, sont venus en Europe pour y chercher protection et y demander l’asile.
La seule réponse du gouvernement français – en parfaite consonance avec les politiques européennes et la volonté britannique de rendre étanches leurs frontières - se résume au harcèlement policier, à la répression, aux centres de rétention et aux charters, comme ce fut le cas en novembre 2008.
Le MRAP, aujourd’hui comme hier, dénonce vigoureusement les conditions d’accueil de ces exilés en France et s’inquiète de la répression croissante qui les frappe tant à Paris qu’à Calais.
Ce n’est, en aucun cas, la répression accrue de ces hommes cherchant une protection qui apportera une solution juste et durable à la situation qui règne tant sur le littoral nord-ouest qu’à Paris
Le MRAP appelle donc à une réelle prise en compte de la demande d’asile et demande la libération immédiate des victimes de cette opération policière en vue de leur apporter la protection à laquelle il peuvent justement prétendre.
22 avril 2009 à 17:27 dans Actualité, International | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Invitation
Soirée publique de présentation de
L’Atlas 2009 du Monde Diplomatique
En présence de Philippe REKACEWICZ, journaliste et cartographe
Concepteur et auteur de l’Atlas 2009
Jeudi 23 avril 2009, 20h30
Salle polyvalente de Grièges (01)
L'Atlas 2009, à long terme tout devient clair...
14 avril 2009 à 08:37 dans Actualité, Mobilisations/ débats | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
par Collectif des Associations et Amis des Comores
Dans le cadre de l’édition 2009 de la semaine anticoloniale (du 14 au 24 février), un colloque CONTRE le référendum sur la départementalisation de Mayotte, prévu pour le 29 mars prochain, s’est déroulé ce samedi 14 février à la bourse du travail, rue Turbigo à Paris.
Mayotte fait partie de l’Archipel des Comores, situé dans l’Océan Indien, à 9000 kilomètres de la France. Par un référendum d’autodétermination, le 22 décembre 1974, les Comoriens se sont prononcés, à plus de 95%, en faveur de l’indépendance déclarée le 6 juillet 1975. Les Comores sont ainsi devenues membre de l’ONU en vertu de la résolution 3385 du 12 novembre 1975, qui réaffirme « la nécessité de respecter l’unité et l’intégrité territoriale de l’archipel des Comores, composées des îles d’Anjouan, de la Grande-Comore, de Mayotte et de Mohéli ». La France occupe illégalement Mayotte depuis 33 ans ! En 1995, elle a instauré un visa d’entrée, difficile à obtenir pour les autres Comoriens qui veulent se rendre à Mayotte. Appelé « visa Balladur », celui - ci est réputé être à l’origine de plus 6000 morts noyés dans le bras de mer entre les îles d’Anjouan et de Mayotte ! Comme l’écrit le journaliste Sitbon : « le 29 mars, ce confetti de l’océan indien devrait devenir le 101ème département français. Une belle connerie en perspective ! » (Mariane 71, édition du 10-16/01/2009). La question de Mayotte a fait l’objet des débats parlementaires, les 11 et 12 février derniers. Dans cette situation, ce colloque co-organisé par des associations de la Diaspora comorienne, en partenariat avec des organisations de Kanaky et des Antilles, avec le soutien de Survie, CIMADE, GISTI, MRAP, AP (Amicale Panafricaine), AFASPA, CCF (Cercle Franz Fanon), a noté, avec satisfaction, le positionnement clair contre la départementalisation de l’île comorienne de Mayotte, vivement exprimé par des partis politiques tels que le PCF (Parti Communiste Français) et le NPA (Nouveau Parti Anticapitaliste), mais aussi par des organisations de la société civile en France. L’intervenant Kanak a lu un message de Roch Wamytan (ancien président du FLNKS), dans lequel l’auteur alerte l’opinion car « la France multiplie les actions de déstabilisation (non respect des accords de Nouméa, forfaiture de la départementalisation de Mayotte, renforcement de la présence militaire en Guadeloupe et en Mélanésie ...) ». Le responsable des relations internationales du PCF, se référant à l’intervention du député communiste Lecocq, a affirmé que son parti maintiendra sa position : il n’y aura pas de consensus national sur la départementalisation de l’île comorienne de Mayotte. Il a conclu son propos en déclinant des objectifs : faire arrêter ce référendum de mars ; exiger la suppression de ce « visa Balladur », criminogène ; orienter les rapports franco-comoriens vers une vraie coopération basée sur le respect mutuel. A Mayotte, la France se rend coupable de « déplacements forcés de populations », qui constituent un crime contre l’Humanité, donc passible de la Cour Pénale Internationale. Le député comorien Youssouf Mondoha a participé à ce colloque en sa qualité de chef de la commission « défense de l’unité nationale » au sein du Parlement de l’Union des Comores. Il a saisi cette occasion pour remercier le PCF qui, à travers le député Lecocq, a été, selon lui, le porte voix du Peuple comorien en lutte pour sauvegarder son intégrité territoriale. A la fin de son intervention, le représentant de l’AP a prononcé une motion qui est par la suite adressée à la presse. Saluant les résolutions de l’Unité Africaine (UA) qui dénoncent le référendum de Mayotte, l’AP a suggéré que le réseau qui vient de se constituer organise une journée « carton rouge à la France ». Une conférence de presse d’envergure nationale est annoncée, pour le 23 mars prochain. Les organisateurs ont proposé aux associations de cosigner un mémorandum qui devra être adressé à des instances françaises, européennes et internationales. Pour les organisateurs du colloque, Le CAAC (Collectif des Associations et Amis des Comores) E-mail :[email protected] Port. : 06 99 93 10 20 / 06 62 32 24 04
29 mars 2009 à 14:51 dans Actualité, Ici, national, International | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Mercredi 18 Mars 2009 |
www.michelcollon.info se transforme et s’élargit |
Interview de Michel Collon, fondateur d’Investig’Action, par Patricia Parga Vega.
Le voici enfin! Depuis de longs mois, l'équipe Investig'Action prépare un nouveau site complètement relooké. Plus agréable, plus clair, plus pratique. A la demande de nombreux lecteurs, Michel Collon explique ici comment a démarré l'aventure de ce site, son succès croissant et son grand potentiel, pourquoi Internet est aujourd'hui la seule possibilité de construire une info indépendante et rigoureuse. Pour exposer les intérêts cachés, les médiamensonges, donner la parole aux oubliés des médias. De plus, Investig'Action fourmille de projets : newsletter et site en espagnol et anglais, rubriques audio et vidéo, développement du test-médias...
Michel Collon. Depuis la première guerre du Golfe (1991), je travaille à décoder l’info. Mon premier livre Attention, médias ! exposait comment les grands médias français et belges avaient manipulé l’opinion pour leur faire accepter cette guerre. Et comment repérer les médiamensonges. Mes deux livres suivants Poker menteur (1998) et Monopoly – L’Otan à la conquête du monde (2000) ont étudié les intérêts des multinationales cachés derrière ces médiamensonges. Et la stratégie des Etats-Unis pour dominer la planète.
C’est Internet qui a changé la donne ? Michel Collon. Absolument. A partir de 2000, Internet a révolutionné notre pratique. D’abord, pour développer un large réseau de contacts à travers le monde entier, échanger des analyses et informations, mener des enquêtes. Mais aussi pour réagir à chaud à l’actualité. Avec un livre, ou avec un film, nous arrivions un an après les faits. Toujours en retard d’une guerre ! A présent, grâce à Internet, nous pouvions combattre les médiamensonges le jour même.
Mais ça a très vite évolué…
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20 mars 2009 à 09:32 dans Actualité, Médias | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)