19 janvier 2009 à 00:03 dans Ailleurs, Proche Orient | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
http://www.tlaxcala.es/imp.asp?lg=fr&reference=6785 | |||||||
|
Lire la suite "Gaza et gaz offshore, Michel Chossudovsky." »
18 janvier 2009 à 23:15 dans Ailleurs, Proche Orient | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Un choc terrible pour les enfants de Gaza |
Abdel-Rahman Ghandour, porte-parole de l'Unicef au bureau régional d'Amman, décrit la détresse des familles prises au milieu des combats et prévoit des conséquences à long terme dramatiques pour les enfants. |
Publié le 7 janvier 2009 Les frappes sur la bande de Gaza n'ont rien épargné, pas même les écoles, où de nombreux civils ont été tués, y compris des enfants. C'est inadmissible. L'UNRWA (Office de secours des Palestiniens) a demandé une commission d'enquête indépendante. Ce que l'on peut répéter en attendant, c'est que le droit international humanitaire exige de préserver des sanctuaires humanitaires, comme les hôpitaux ou les écoles. Les enfants et les familles s'y réfugient parce qu'ils n'ont nulle part où aller. Ces sanctuaires doivent être respectés par tous. A partir de mercredi 7 janvier, 3 heures, un jour sur deux, de cessez-le-feu ont été décidées pour permettre aux secours de circuler. Est-ce suffisant ? |
Lire la suite "Interview d'Abdel-Rahman Ghandour, porte-parole de l'Unicef " »
18 janvier 2009 à 23:09 dans Ailleurs, Proche Orient | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
http://www.legrandsoir.info/spip.php?article7742
samedi 3 janvier 2009
Comprendre ce qu’est le Hamas
SIEGHART William [contreinfo.info]
Le poste de police de Gaza se trouvait parmi les premières cibles visées par Israël. Plusieurs dizaines de policiers, réunis pour une cérémonie de remise de diplômes, sont morts ce jour-là. William Sieghart, spécialiste de la résolution des conflits, alors en mission à Gaza, avait rencontré ces hommes une semaine plus tôt. « Etaient-ils de « dangereux miliciens armés du Hamas » ? Non, c’étaient des officiers de police non armés, agents de la fonction publique, qui ont été tué non pas dans un « camp d’entraînement de militants », mais dans [un] poste de police. » Pour Sieghart, ni Israël ni l’occident ne comprennent ce qu’est véritablement le Hamas, et comment il a pu rassembler 42% des électeurs. C’est l’échec du Fatah à obtenir un Etat Palestinien qui a fait le succès de cette organisation. Son intransigeance, juge-t-il, nait d’une volonté de ne pas se laisser piéger comme le fut le mouvement d’Arafat, qui n’a pas su faire respecter les promesses faites à Oslo en échange de la reconnaissance d’Israël. Sieghart conclut pourtant sur une note optimiste. Il est toujours possible de dénouer une crise, rappelle-t-il, à condition d’accepter de s’asseoir sans préalable autour d’une table. La semaine dernière, j’étais dans la bande de Gaza. Durant mon séjour, j’ai rencontré un groupe d’une vingtaine d’officiers de police qui suivaient un cours sur la gestion des conflits. Ils étaient impatients de savoir si les étrangers se sentaient plus en sécurité depuis que le Hamas a pris le pouvoir. C’était le cas, en effet, et nous le leur avons dit. Sans aucun doute les 18 derniers mois ont vu s’établir un calme relatif dans les rues de Gaza : plus d’hommes armés dans les rues, plus d’enlèvements. Ils ont souri avec une grande fierté et nous ont dit au revoir. Moins d’une semaine plus tard, tous ces hommes étaient morts, tués par une roquette israélienne lors d’une cérémonie de remise des diplômes. Etaient-ils de « dangereux miliciens armés du Hamas » ? Non, c’étaient des officiers de police non armés, agents de la fonction publique, qui ont été tué non pas dans un « camp d’entraînement de militants », mais dans le même poste de police, situé au le milieu de la ville de Gaza, qui avait été utilisé par les Britanniques, les Israéliens et le Fatah lorsqu’ils régnaient sur Gaza. Cette distinction est cruciale, car tandis que les scènes horribles dans la bande de Gaza et Israël parlent d’elles-mêmes sur nos écrans de télévision, se déroule une guerre des mots qui obscurcit notre compréhension de la réalité sur le terrain. Qu’est donc que le Hamas, ce mouvement que Ehud Barak, le Ministre israélien de la défense, voudrait faire disparaître, comme s’il s’agissait d’un virus ? Pourquoi a-t-il remporté les élections palestiniennes et pourquoi permet-il que des roquettes soient tirées contre Israël ? L’histoire du Hamas au cours des trois dernières années révèle la façon dont la mécompréhension de ce mouvement islamiste par les gouvernements israéliens, américain et britannique nous a conduit à la situation brutale et désespérée où nous sommes maintenant. L’histoire commence il de cela près de trois ans, lorsque le Parti du Changement et de la Réforme - le parti politique du Hamas - a remporté de façon inattendue les premières élections libres et équitables dans le monde arabe, sur un programme promettant de mettre fin à la corruption endémique et un amélioration dans les services publics, quasi-inexistants, à Gaza et en Cisjordanie. Contre une opposition divisée, ce parti ostensiblement d’inspiration religieuse a pourtant gagné les élections avec 42% des voix dans une communauté où les laïques sont prédominants. Les Palestiniens n’ont pas voté pour le Hamas parce qu’il était engagé à la destruction de l’État d’Israël ou parce qu’il avait été responsable de vagues d’attentats suicides tuant des citoyens israéliens. Ils ont voté pour le Hamas parce qu’ils pensaient que le Fatah, le parti du gouvernement battu, avait failli. En dépit du renoncement à la violence et de la reconnaissance de l’État d’Israël, le Fatah n’a pas obtenu un Etat palestinien. Il est crucial de savoir cela pour comprendre la posture « réjectionniste » du Hamas. Il ne reconnaîtra pas Israël et ne renoncera pas au droit de résister avant qu’il ne soit assuré de l’engagement de la communauté internationale à une solution juste au problème palestinien. Durant les cinq ans où j’ai visité Gaza et la Cisjordanie, j’ai rencontré des centaines de responsables politiques et de partisans du Hamas. Aucun d’entre eux n’a revendiqué l’objectif d’une islamisation de la société palestinienne, dans le style des talibans. Le Hamas compte beaucoup trop d’électeurs laïques pour ce faire. La population continue d’écouter de la musique pop, de regarder la télévision et les femmes choisissent de porter ou non le voile. Les dirigeants politiques du Hamas sont probablement parmi les plus hautement qualifiés dans le monde. Il bénéficie de la présence dans ses rangs de plus de 500 diplômés d’un doctorat, la plupart appartiennent à la classe moyenne - médecins, dentistes, scientifiques et ingénieurs. La plupart de ses dirigeants ont été formés dans nos universités et ne ressentent aucune haine de nature idéologique à l’égard de l’Occident. Ce mouvement est né en réponse à une revendication, et se voue réparer l’injustice faite à son peuple. Il a en permanence proposé que soit instauré un cessez-le-feu de 10 ans afin de disposer d’un temps de répit pour résoudre un conflit qui dure depuis plus de 60 ans. La réponse de Bush et Blair à la victoire du Hamas, en 2006, donne la clé de l’horreur d’aujourd’hui. Au lieu d’accepter le gouvernement démocratiquement élu, ils ont financé une tentative pour le faire tomber par la force, en formant et en armant des groupes de combattants du Fatah à renverser militairement le Hamas et imposer un nouveau gouvernement non élu aux Palestiniens. En outre, 45 députés du Hamas sont toujours détenus dans les prisons israéliennes. Il y a six mois, le Gouvernement israélien a accepté un cessez-le-feu avec le Hamas négocié par l’Egypte. En contrepartie du cessez-le-feu, Israël a accepté d’ouvrir les points de passage et de permettre une libre circulation des fournitures essentielles dans et hors de la bande de Gaza. Les tirs de roquettes ont cessé mais les points de passage n’ont jamais été entièrement ouverts, et la population de Gaza a commencé à mourir de faim. La paix n’a pas été récompensée par cet embargo traumatisant. Quand les Occidentaux se demandent ce qui peut se passer dans la tête des dirigeants du Hamas lorsqu’ils donnent l’ordre ou permettent que des roquettes soient tirées sur Israël, ils ne parviennent pas à comprendre la position des Palestiniens. Il y a deux mois, les forces armées israéliennes ont rompu le cessez-le-feu en entrant dans la bande de Gaza, débutant un nouveau cycle de violences. Pour les Palestiniens, chaque salve de roquettes est une réponse aux attaques israéliennes. Pour les israéliens, c’est l’inverse. Mais quelle est la signification des déclarations de M. Barak lorsqu’il parle de détruire le Hamas ? Est-ce que cela veut dire tuer les 42% des Palestiniens qui ont voté pour lui ? Est-ce que cela veut dire réoccuper la bande de Gaza, dont Israël s’était retiré si péniblement il y a trois ans ? Ou est-ce que cela signifie séparer de façon permanente les Palestiniens de la bande de Gaza et de la Cisjordanie, politiquement et géographiquement ? Et pour ceux dont l’obsession est la sécurité israélienne, quelle sera la menace posée par les 750 000 jeunes qui grandissent dans la bande de Gaza avec une haine implacable de ceux qui les affament et les bombardent ? On dit que ce conflit est impossible à résoudre. En fait, c’est très simple. L’élite des 1000 personnes qui dirigent Israël - les hommes politiques, les généraux et les membres de l’appareil de sécurité - et l’élite des islamistes palestiniens ne se sont jamais rencontrées. Une paix véritable nécessitera que ces deux groupes s’assoient ensemble autour d’une table sans conditions préalables. Mais les événements de ces derniers jours semblent avoir rendu cette perspective plus improbable que jamais. Tel est le défi pour la nouvelle administration à Washington et ses alliés européens. William Sieghart, The Times, 31 décembre 2008 William Sieghart est le président de Forward Thinking, une agence de résolution des conflits.
ARTICLE ORIGINAL http://contreinfo.info/article.php3 ?id_article=2446 Publication originale Times http://www.timesonline.co.uk/tol/comment/columnists/guest_contributors/article5420584.ece traduction Contre Info
03 janvier 2009 à 22:14 dans Ailleurs, Proche Orient | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Qu’elle était naïve, décidément, cette idée selon laquelle, avec l’expansion des moyens de communication, il ne serait plus possible de commettre une exaction sans que l’opinion internationale, aussitôt alertée, réagisse par une protestation unanime... Alors que, pour compenser ce rétrécissement spectaculaire de la planète, il suffisait d’intensifier en proportion les efforts de propagande. Les bombardements israéliens sur Gaza en offrent la démonstration la plus achevée. Vous croyez voir une population prise au piège, privée de tout par un blocus inhumain, se faire massacrer par un Etat qui, soutenu par la première puissance mondiale et assuré, quels que soient ses forfaits, de ne jamais être inquiété, occupe illégalement des territoires et opprime un peuple depuis quarante ans, en violant sans cesse ses engagements ? Abracadabra ! Mais non : vous voyez un pauvre petit Etat merveilleusement démocratique se défendre contre les méchants islamistes qui veulent sa perte. Et le pauvre petit Etat est vraiment désolé de devoir au passage réduire en charpie quelques gamins - les seuls Palestiniens que l’on daigne considérer comme « innocents », ce sont les enfants ; et encore... - pour parvenir à atteindre les fourbes activistes méritant mille fois la mort qui se cachent lâchement parmi eux.
« A partir du moment où l’autre est l’ennemi, il n’y a plus de problème. » On avait déjà eu l’occasion de citer ici cette phrase par laquelle, dans le roman de Stéphanie Benson Cavalier seul, un personnage explique comment on peut justifier les pires crimes. Croit-on vraiment qu’un seul massacre ait pu se commettre sans que ses auteurs se persuadent et persuadent les autres qu’ils y étaient obligés par le danger que représentaient leurs victimes ? Dans son livre La peur des barbares (Robert Laffont, 2008), Tzvetan Todorov rappelle : « Quand on demande aux policiers et aux militaires sud-africains pourquoi, au temps de l’apartheid, ils ont tué ou infligé des souffrances indicibles, ils répondent : pour nous protéger de la menace que les Noirs (et les communistes) faisaient peser sur notre communauté. "Nous n’avons pris aucun plaisir à faire cela, nous n’en avions aucune envie, mais il fallait les empêcher de tuer des femmes et des enfants innocents (1)." »
Ainsi, le sort fait aujourd’hui aux Gazaouis a été permis par une longue et obstinée construction de l’ennemi. Depuis le mensonge fondateur d’Ehud Barak sur la prétendue « offre généreuse » qu’il aurait faite en 2000 à Camp David, et que les Palestiniens auraient refusée, les politiciens et les communicants israéliens s’y emploient avec zèle ; et, ces jours-ci, ils intensifient leurs efforts (lire par exemple « Internet, l’autre zone de guerre d’Israël », Le Figaro, 31 décembre 2008). Mais le 11 septembre 2001, en poussant l’Occident à la frilosité grégaire et au repli identitaire, leur a offert un terrain favorable en leur permettant de jouer sur la nécessaire solidarité des « civilisés » face aux « barbares » : innocence inconditionnelle pour les premiers, culpabilité tout aussi inconditionnelle pour les seconds. Dans son éditorial de Libération du 29 décembre, Laurent Joffrin met ingénument en garde Israël contre le risque de perdre sa « supériorité morale » : en effet, on frémit à cette hypothèse. Quant à Gilad Shalit, il n’est pas le soldat d’une armée d’occupation capturé par l’ennemi, ce qui fait quand même partie des risques du métier, mais un « otage » (2).
Lire la suite "Des "barbares" bombardés à Gaza, Construire l'ennemi" »
01 janvier 2009 à 23:49 dans Ailleurs, Proche Orient | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
http://www.michelcollon.info/articles.php?dateaccess=2009-01-01%2013:02:22&log=invites
“La communauté internationale se tait alors que nos enfants meurent” |
A Gaza, en collaboration avec Oxfam-Solidarité, Médecine pour le Tiers Monde (l'ONG d'intal) soutient l'Union des Health Work Committees (UHWC) par le biais d'un projet d'urgence. Après plusieurs tentatives infructueuses, j'ai réussi à contacter par téléphone Yousef Mousa, son directeur. Avant toute chose, je lui ai fait part de notre solidarité. |
Interview par Bert De Belder Created 30/12/2008 - 15:26 http://www.intal.be/fr/article/“la-communaute-internationale-se-tait-alors-que-nos-enfants-meurent” La voix du docteur Yousef Mousa est ferme. Il apprécie le fait que je l'appelle pour avoir un état de la situation car “les médias ne rendent pas compte de la réalité sur le terrain, ils en donne une autre version.” Dr. Mousa: “Nous comptons déjà plus de 360 morts parmi lesquels figurent 52 femmes et enfants. 80% de ces victimes sont des civils. 1635 personnes ont été blessées, 228 d'entre elles sont dans un état critique. Les services de soins intensifs des hôpitaux de Gaza peuvent accueillir maximum 128 patients. Sachant que nous ne disposons que de 64 lits, nous avons été contraints d'en accueillir deux par unité. Pouvez-vous imaginer cela ?” 80% des victimes sont des civils alors qu'Israël prétend ne vouloir s'en prendre qu'aux infrastructures du Hamas ... Dr. Mousa: “La situation sur le terrain est totalement différente : Israël se livre à un véritable “urbanicide” (anéantissement de la population des villes - ce terme a aussi été employé pour qualifier les événements de Fallujah en Irak, ndlr). Les avions de l'armée israélienne bombardent les quartiers, les écoles, les universités, les ministères, les bureaux des ONG,... Tout est une cible! Ils veulent faire table rase de Gaza. Hier, l'armée israélienne a proposé l'établissement d'une zone tampon de 2 km le long de la frontière qui sépare la bande de Gaza d'Israël : un no man's land. Toutes les personnes qui s'y rendent seront abattues. Là aussi de nombreuses victimes vont tomber." A l'hôpital Al-Awda, gèré par l'UHWC, quel incident impliquant des civils vous a le plus touché? Dr. Mousa: “Hier, l'armée de l'air israélienne a bombardé une mosquée dans le camp de réfugiés de Jabaliya. Des morceaux de briques sont tombés sur une habitation toute proche, ils ont perforé le toit. Cinq filles appartenant à la même famille se trouvaient dans la maison. Il a fallu plus d'une heure pour les dégager. Quand elles sont arrivées à l'hôpital, elles étaient toutes décédées ...” Quant est-il du ravitaillement des hôpitaux? Dr. Mousa: “Il est catastrophique. 155 des médicaments les plus essentiels ne sont plus disponibles. Il en va de même pour 225 sortes de matériel médical. Nous manquons gravement de matériel pour les laboratoires, de produits anesthésiants et de pièces de rechange pour les différentes machines.” Quel message souhaitez-vous délivrer à la population belge? Dr. Mousa: “Nous, Palestiniens, nous lançons un appel à tous les peuples et à tous les gouvernements pour qu'ils contraignent Israël à arrêter immédiatement son offensive militaire contre Gaza. Personne ne doit permettre qu'Israël modifie unilatéralement la situation à Gaza en usant de violence et que cet Etat tente d'imposer ces vues à 1,5 millions personnes, alors qu'il porte atteinte aux droits de l'homme et au droit international. Il n'y a pas de justifications politiques au silence de la communauté internationale. Les Palestiniens ne font rien d'autre que de défendre leurs droits. Nous ne comprenons pas ce silence. Nous croyons, qu'à l'instar des autres peuples, nous pourrons accéder à la justice sans avoir à mendier.” Alors que je m'apprêtais à prendre congé du Dr. Mousa, il a souhaité ajouter ces quelques mots: “Je veux remercier Médecine pour le Tiers Monde, Oxfam-Solidarité et les autorités belges pour leur soutien constant à l'Union of Health Work Committtees. Sans cet appui, nous aurions plus rapidement connu des difficultés. Savez-vous que pour faire fonctionner le générateur de l'hôpital, nous avons besoin chaque jour de 600 dollars (450 euros)? Dès lors, nous vous remercions de votre aide!” Pour soutenir l'UHWC, vous pouvez verser votre contribution sur le compte n° 001-1951388-18 de Médecine pour le Tiers Monde, avec mention de “Gaza”. |
01 janvier 2009 à 23:12 dans Ailleurs, Proche Orient | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
http://www.legrandsoir.info/spip.php?article7708
L’article 6 du statut du Tribunal de Nuremberg de 1945, liste comme définitions du crime de guerre : « Assassinat, mauvais traitements ou déportation pour des travaux forcés, ou pour tout autre but, des populations civiles dans les territoires occupés, assassinat ou mauvais traitements des prisonniers de guerre ou des personnes en mer, exécution des otages, pillages de biens publics ou privés, destruction sans motif des villes et des villages, ou dévastation que ne justifient pas les exigences militaires. »
L’éditorial de l’iMonde du 29 décembre 2008 [1] commence plutôt bien ; "L’histoire se répète à Gaza". Enfin notre journal de référence se rend compte que la situation en Palestine est comparable au génocide du peuple Juif d’Europe ou à l’extermination du ghetto de Varsovie [2]. Las ! Ce n’est pas l’Histoire qui se répète mais l’une de celles que Le Monde et ses congénères nous ressassent depuis toujours. L’histoire qui se répète à Gaza ce ne sont pas les attaques Israéliennes contre Gaza, Jenine, Naplouse ou le Liban. Octobre 1953, "opération Shoshana" - massacre de Qibya, une centaine de villageois assassinés. Juin 1982, opération "Paix en Galilée" - massacre des camps de Sabra et Shatila, plusieurs milliers de tués. Avril 1996, opération "Raisin de la colère" - bombardement du camp de réfugiés de Qana, une centaine de morts. Avril 2002, novembre 2005, attaques des camps de Jénine, de Naplouse - quelques centaines de morts. Juillet 2006, agressions israéliennes contre Gaza - plusieurs dizaines de morts - et le Liban - plusieurs centaines de tués et environ un million de personnes déplacées. La liste est longue et ne saurait être exhaustive.
Lire la suite "Gaza meurt sous les bombes, Le Monde nous noie sous les mensonges" »
01 janvier 2009 à 22:59 dans Ailleurs, Proche Orient | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
RSF refuse de condamner les mauvais traitements infligés à Al-Zaidi
Jean-Guy Allard
http://www.michelcollon.info/articles.php?dateaccess=2008-12-18%2017:14:14&log=invites
Avec son habituelle complaisance envers les Etats-Unis qui assurent une bonne partie de son financement, la pseudo ONG française Reporters sans Frontières, non seulement refuse de condamner l’extrême violence avec laquelle il a été procédé à l’arrestation du journaliste Mountazer Al-Zaidi qui a jeté ses souliers sur le président nord-américain George W. Bush, mais « elle regrette que le journaliste ait eu recours à un tel procédé ».
Selon son frère, Al-Zaidi est prisonnier à l’hôpital Ibn Sina de Bagdad où il est soigné pour la fracture d’un bras et pour plusieurs côtes cassées en plus de ses blessures à un œil et à une jambe. D’autres sources affirment qu’il souffre d’un traumatisme crânien.
Plus subtil, le porte-parole du Département d’Etat, Robert Word, a déclaré qu’il condamnerait l’usage de la violence qui serait exercée à l’encontre du journaliste par les forces de l’ordre.
Cependant, RSF consent finalement à « demander aux services de sécurité irakiens de garantir l’intégrité physique du journaliste » et elle reconnaît que, « visiblement il a été blessé durant sa rétention ».
20 décembre 2008 à 15:15 dans Actualité, Ailleurs, Proche Orient, International | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
AUTEUR: Amira HASS Traduit par Esteban G., révisé par Fausto Giudice |
Quand ce n’est pas une coupure d'électricité qui laisse des quartiers entiers dans l'obscurité, c'est l'eau qui n'arrive pas en haut des étages ou la bouteille de gaz butane qui se termine. Si tu as un générateur électrique, une de ses petites pièces mécaniques ne tardera pas à se casser de façon irréparable parce qu’avant-même que ne commence le blocus de trois semaines, Israël avait interdit l'entrée dans la bande de toute pièce de rechange pour voitures, machines et appareils électroménagers. Et si, de quelque manière que ce soit, tu obtiens l'argent pour acheter un des générateurs passés en contrebande à travers le tunnel (leur prix a doublé ou triplé au cours du le dernier mois), c’est au prix de ne pas pouvoir payer le radiateur (pas électrique, bien sûr), les cours d'anglais, les vêtements pour les enfants et les visites chez le médecin. |
13 décembre 2008 à 00:04 dans Ailleurs, Proche Orient | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Lire la suite "blocus israëlien de gaza brisé par le mouvement free gaza" »
08 septembre 2008 à 00:26 dans Ailleurs, Proche Orient, International | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)