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29 mars 2009 à 17:27 dans Médias | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
29 mars 2009 à 17:16 dans Economie: sur la crise... et la dette | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Parce que c’est en notre nom qu’en 1945 a été signée la Charte des Nations unies...
Parce que c’est en notre nom que le plan de partage de la Palestine a été approuvé par l’Assemblée générale de l’ONU en 1947...
Parce que c’est en notre nom qu’en 1949, ont été signées les conventions de Genève...
Parce qu’aucune des résolutions de l’ONU concernant la Palestine, adoptées elles aussi en notre nom, n’a été appliquée par l’État d’Israël et que celui-ci, depuis sa fondation, viole en permanence, en toute impunité et de façon de plus en plus cynique, les principes de l’ONU et les conventions internationales.
Nous demandons solennellement
que l’Assemblée générale des Nations Unies utilise son pouvoir de créer des organes subsidiaires pour mettre sur pied un Tribunal pénal ad hoc (sur le modèle des deux créés par le Conseil de sécurité pour l’ex-Yougoslavie et le Rwanda) et juger les crimes commis par Israël en Palestine.
Dans l’immédiat nous exigeons
L’arrêt de toutes les exactions contre le peuple palestinien et la protection internationale de celui-ci ;
La levée totale du blocus de la bande de Gaza ;
L’application obligatoire des résolutions de l’ONU sur la Palestine et des prescriptions du droit international, si nécessaire sous la contrainte de sanctions internationales : diplomatiques, économiques et judiciaires. Israël est un État comme les autres, doté des mêmes droits, et des mêmes obligations.
En particulier nous demandons la suspension de tout accord de coopération avec l’État d’Israël tant qu’il ne respectera pas les résolutions de l’ONU.
29 mars 2009 à 15:08 dans Ailleurs, Proche Orient | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
par Collectif des Associations et Amis des Comores
Dans le cadre de l’édition 2009 de la semaine anticoloniale (du 14 au 24 février), un colloque CONTRE le référendum sur la départementalisation de Mayotte, prévu pour le 29 mars prochain, s’est déroulé ce samedi 14 février à la bourse du travail, rue Turbigo à Paris.
Mayotte fait partie de l’Archipel des Comores, situé dans l’Océan Indien, à 9000 kilomètres de la France. Par un référendum d’autodétermination, le 22 décembre 1974, les Comoriens se sont prononcés, à plus de 95%, en faveur de l’indépendance déclarée le 6 juillet 1975. Les Comores sont ainsi devenues membre de l’ONU en vertu de la résolution 3385 du 12 novembre 1975, qui réaffirme « la nécessité de respecter l’unité et l’intégrité territoriale de l’archipel des Comores, composées des îles d’Anjouan, de la Grande-Comore, de Mayotte et de Mohéli ». La France occupe illégalement Mayotte depuis 33 ans ! En 1995, elle a instauré un visa d’entrée, difficile à obtenir pour les autres Comoriens qui veulent se rendre à Mayotte. Appelé « visa Balladur », celui - ci est réputé être à l’origine de plus 6000 morts noyés dans le bras de mer entre les îles d’Anjouan et de Mayotte ! Comme l’écrit le journaliste Sitbon : « le 29 mars, ce confetti de l’océan indien devrait devenir le 101ème département français. Une belle connerie en perspective ! » (Mariane 71, édition du 10-16/01/2009). La question de Mayotte a fait l’objet des débats parlementaires, les 11 et 12 février derniers. Dans cette situation, ce colloque co-organisé par des associations de la Diaspora comorienne, en partenariat avec des organisations de Kanaky et des Antilles, avec le soutien de Survie, CIMADE, GISTI, MRAP, AP (Amicale Panafricaine), AFASPA, CCF (Cercle Franz Fanon), a noté, avec satisfaction, le positionnement clair contre la départementalisation de l’île comorienne de Mayotte, vivement exprimé par des partis politiques tels que le PCF (Parti Communiste Français) et le NPA (Nouveau Parti Anticapitaliste), mais aussi par des organisations de la société civile en France. L’intervenant Kanak a lu un message de Roch Wamytan (ancien président du FLNKS), dans lequel l’auteur alerte l’opinion car « la France multiplie les actions de déstabilisation (non respect des accords de Nouméa, forfaiture de la départementalisation de Mayotte, renforcement de la présence militaire en Guadeloupe et en Mélanésie ...) ». Le responsable des relations internationales du PCF, se référant à l’intervention du député communiste Lecocq, a affirmé que son parti maintiendra sa position : il n’y aura pas de consensus national sur la départementalisation de l’île comorienne de Mayotte. Il a conclu son propos en déclinant des objectifs : faire arrêter ce référendum de mars ; exiger la suppression de ce « visa Balladur », criminogène ; orienter les rapports franco-comoriens vers une vraie coopération basée sur le respect mutuel. A Mayotte, la France se rend coupable de « déplacements forcés de populations », qui constituent un crime contre l’Humanité, donc passible de la Cour Pénale Internationale. Le député comorien Youssouf Mondoha a participé à ce colloque en sa qualité de chef de la commission « défense de l’unité nationale » au sein du Parlement de l’Union des Comores. Il a saisi cette occasion pour remercier le PCF qui, à travers le député Lecocq, a été, selon lui, le porte voix du Peuple comorien en lutte pour sauvegarder son intégrité territoriale. A la fin de son intervention, le représentant de l’AP a prononcé une motion qui est par la suite adressée à la presse. Saluant les résolutions de l’Unité Africaine (UA) qui dénoncent le référendum de Mayotte, l’AP a suggéré que le réseau qui vient de se constituer organise une journée « carton rouge à la France ». Une conférence de presse d’envergure nationale est annoncée, pour le 23 mars prochain. Les organisateurs ont proposé aux associations de cosigner un mémorandum qui devra être adressé à des instances françaises, européennes et internationales. Pour les organisateurs du colloque, Le CAAC (Collectif des Associations et Amis des Comores) E-mail :[email protected] Port. : 06 99 93 10 20 / 06 62 32 24 04
29 mars 2009 à 14:51 dans Actualité, Ici, national, International | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
CONFERENCE sur LA VIE DU SOL
par Lydia et Claude BOURGUIGNON
VENDREDI 27 MARS à 20h30 à ST BOIL
salle des fêtes
organisée par l’association Loisirs Information Culture avec la participation d’ Action Solidarité Rurale et le soutien de la CAPEN
24 mars 2009 à 11:13 dans Mobilisations/ débats | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
La fac- ain propose une formation
"Des clefs pour comprendre l'Europe et les services publics",
le vendredi 27 mars à 20h30.
Cette formation sera assurée par Verveine Angéli de Union syndicale Solidaires et membre du Conseil d'administration d'Attac France.
Elle aura lieu à la
Résidence Accueil Jeunes Les 3 Saules,
16 place Alexandre DUMAS
à Bourg en Bresse.
Si vous voulez soutenir la fac, participer à une information indépendante des grands médias, qui permette de vous forger une opinion critique, venez prendre le repas en commun le vendredi 27 mars à 19h30 à la Résidence Accueil Jeunes Les 3 Saules, 16 place Alexandre DUMAS à Bourg avant la séance de formation. Il est préférable de s'inscrire au 06 76 15 51 70.
24 mars 2009 à 10:55 dans Mobilisations/ débats | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Mercredi 18 Mars 2009 |
www.michelcollon.info se transforme et s’élargit |
Interview de Michel Collon, fondateur d’Investig’Action, par Patricia Parga Vega.
Le voici enfin! Depuis de longs mois, l'équipe Investig'Action prépare un nouveau site complètement relooké. Plus agréable, plus clair, plus pratique. A la demande de nombreux lecteurs, Michel Collon explique ici comment a démarré l'aventure de ce site, son succès croissant et son grand potentiel, pourquoi Internet est aujourd'hui la seule possibilité de construire une info indépendante et rigoureuse. Pour exposer les intérêts cachés, les médiamensonges, donner la parole aux oubliés des médias. De plus, Investig'Action fourmille de projets : newsletter et site en espagnol et anglais, rubriques audio et vidéo, développement du test-médias...
Michel Collon. Depuis la première guerre du Golfe (1991), je travaille à décoder l’info. Mon premier livre Attention, médias ! exposait comment les grands médias français et belges avaient manipulé l’opinion pour leur faire accepter cette guerre. Et comment repérer les médiamensonges. Mes deux livres suivants Poker menteur (1998) et Monopoly – L’Otan à la conquête du monde (2000) ont étudié les intérêts des multinationales cachés derrière ces médiamensonges. Et la stratégie des Etats-Unis pour dominer la planète.
C’est Internet qui a changé la donne ? Michel Collon. Absolument. A partir de 2000, Internet a révolutionné notre pratique. D’abord, pour développer un large réseau de contacts à travers le monde entier, échanger des analyses et informations, mener des enquêtes. Mais aussi pour réagir à chaud à l’actualité. Avec un livre, ou avec un film, nous arrivions un an après les faits. Toujours en retard d’une guerre ! A présent, grâce à Internet, nous pouvions combattre les médiamensonges le jour même.
Mais ça a très vite évolué…
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20 mars 2009 à 09:32 dans Actualité, Médias | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
15 mars 2009 à 17:39 dans Mobilisations/ débats | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Le 13 mars 2005, il y a quatre ans exactement, le jeune franco-palestinien Salah Hamouri était arrêté par l’armée israélienne à un chek-point situé en Cisjordanie. Depuis il est en prison.
Durant trois ans où il était interné, un « procès » s’est déroulé devant le tribunal militaire israélien d’occupation, à Ofer, qui est installé dans les Territoires palestiniens. Ce « procès » cherchait à apporter la preuve de l’appartenance supposée de Salah Hamouri au FPLP suite à une dénonciation anonyme. Plus de 20 audiences de ce procès, sur 25 qui ont eues lieu, ont été annulées faut de personnes se présentant à la barre du tribunal alors que les « témoins » annoncés étaient en fait tous des prisonniers qu’il était donc facile » de faire comparaître.
Le Tribunal militaire de la « Force occupante » israélienne cherchait à établir un lien de cause à effet entre cette appartenance supposée au FPLP, démentie par Salah et jamais prouvée, et le fait réel que trois mois avant son arrestation Salah était passé de nuit en voiture avec un ami devant le domicile du rabbin Yossef Ovadia.
Si ce dernier fait de son appartenance au FPLP était dûment établi, alors le Tribunal militaire aurait estimé « tenir » la preuve irréfutable que Salah Hamouri voulait attenter à la vie de ce rabbin par ailleurs extrémiste. Il n’en a rien été.
Au bout ce ces trois ans d’incarcération sans qu’aucun délit ne soit établi, et alors que le procès était dans l’impasse, les autorités françaises, au lieu de demander la libération pure et simple de Salah aux mains d’un tribunal illégal, ont alors incroyablement plaidé auprès de leurs homologues israéliens pour que ce procès trouve une issue « rapide ».
Lire la suite "Communiqué du Comité national de soutien à Salah Hamouri" »
15 mars 2009 à 02:26 dans Ailleurs, Proche Orient | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
L’ampleur de l’attaque israélienne de 22 jours contre Gaza, en décembre 2008-janvier 2009 – et qui a tué 1300 personnes et endommagé ou détruit 15% de l’ensemble de ses bâtiments – a conduit un peu partout dans le monde à des accusations de crimes de guerre. Un procureur de la Cour Pénale Internationale de La Haye examine actuellement (1) une requête introduite par un groupe palestinien demandant de poursuivre des officiers de l’armée israélienne. Israël a démontré sa résolution de relever le défi de ces allégations en lançant une campagne internationale pour défendre son point de vue légal ; dans le même temps et d’une manière révélatrice, ses censeurs ont entrepris de rayer les noms des membres du personnel impliqués et de masquer leurs visages sur les photographies.
Les ondes de choc légales de l’attaque contre Gaza révèlent un paradoxe : l’attaque n’était pas seulement une des guerres les plus violentes et les plus dévastatrices menées par Israël contre le peuple palestinien, mais aussi celle dans laquelle des experts israéliens en droit international humanitaire (DIH 2) – le domaine du droit qui règle la conduite de la guerre – ont été le plus étroitement mêlés.
Des juristes militaires israéliens avancent que porter lourdement atteinte à la population civile ne constitue pas en soi une preuve de violations des lois de la guerre ; ils aimeraient également croire que les opérations militaires israéliennes actuelles et les mécanismes de l’occupation sont des institutions légales en ce sens qu’ils sont modelés par le droit international humanitaire. Le droit international humanitaire est un régime légal restrictif. Il impose une limite sur qui peut être attaqué pendant une guerre et comment il peut l’être. Sa fonction vise à réduire plutôt qu’à éradiquer les souffrances. Dans le cas de cette attaque contre Gaza, la loi a-t-elle contribué à la prolifération de la violence plutôt qu’à sa retenue ?
Est-il possible que l’attaque contre Gaza n’ait pas été refrénée par un usage extensif du droit international humanitaire mais plutôt, qu’une certaine interprétation et une certaine application de ce droit (3) ont permis non seulement de justifier des atrocités mais, plus fondamentalement, d’infliger des niveaux de destruction qui, sans cela, seraient inconcevables ? Le chaos, la mort et la destruction ont-ils été perpétrés avec toute la vigueur de la loi ? S’il en est ainsi, ceux qui s’opposent à la violence israélienne doivent-ils recourir au langage du droit international ?
Lire la suite "Offensive par le Droit à Gaza. Eyal Weizman" »
15 mars 2009 à 02:15 dans Ailleurs, Proche Orient | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)