Déchets nucléaires. Qu'en faire ?
Mercredi 6 juin
19h30
chez Nathalie
Alors qu'on en produit dans le monde entier, ils restent , comme toute l'industrie nucléaire, un danger mortel pour la vie. Mutualisons nos connaissances sur cette question.
Déchets nucléaires. Qu'en faire ?
Mercredi 6 juin
19h30
chez Nathalie
Alors qu'on en produit dans le monde entier, ils restent , comme toute l'industrie nucléaire, un danger mortel pour la vie. Mutualisons nos connaissances sur cette question.
02 juin 2018 à 17:34 dans Actualité | Lien permanent | Commentaires (0)
16 février 2018 / Émilie Massemin (Reporterre)
La filière française de l’atome a multiplié les types de déchets radioactifs, en instaurant une industrie du « retraitement » qui se révèle inutile. Le système est moribond, et, mezzo voce, les experts commencent à envisager sa fin.
Pourquoi conserver des « combustibles nucléaires usés » en piscine alors que, comme nous l’avons vu, cette technique est plus dangereuse que leur entreposage à sec ? Impossible de le comprendre si l’on ne se penche pas sur la distinction entre matière et déchet radioactifs, instaurée par la loi du 28 juin 2006. Ainsi, « une matière radioactive est une substance radioactive pour laquelle une utilisation ultérieure est prévue ou envisagée, le cas échéant après traitement » [1]. Et peu importe l’utilisation : « Jusqu’à présent, il suffisait quasiment de dire “je vous promets que j’ai l’intention de réutiliser ce combustible usé” pour qu’il soit considéré comme une matière valorisable », pointe Yves Marignac, directeur du service d’études et d’information sur l’énergie Wise-Paris.
« En France, on conserve l’idée que le retraitement est la seule voie et que tous les combustibles usés seront traités un jour, ce qui n’a aucun sens d’un point de vue technique et économique », complète Yannick Rousselet, chargé de campagne nucléaire chez Greenpeace. Car retirer son caractère valorisable à une matière radioactive — donc la « rétrograder » en déchet — signifie qu’il faut trouver une solution pour la stocker à long terme dans les meilleures conditions possibles de sûreté. « Ça veut dire qu’il faudra mettre ces combustibles usés dans Cigéo [2], et donc que Cigéo va coûter plus cher et qu’EDF devra provisionner davantage pour ce projet », explique Yves Marignac.
En conséquence, les plans nationaux de gestion des matières et déchets radioactifs (PNGMDR) successifs s’attachent à présenter toute une série de débouchés possibles pour les matières radioactives du cycle. L’uranium appauvri [3] ? Il est actuellement mélangé à du plutonium pour produire du combustible MOx mais pourrait aussi être réenrichi pour servir de combustible uranium classique. Selon Orano (ex-Areva), le réenrichissement deviendrait compétitif vers 2020 [4]. À plus long terme, il pourrait être valorisé dans le futur parc de réacteurs à neutrons rapides (RNR) de quatrième génération « dont le déploiement pourrait être décidé dans la deuxième moitié du siècle », lit-on dans le PNGMDR 2016-2018. Les Français seraient tranquilles : le stock français d’uranium appauvri suffirait pour faire fonctionner un futur parc RNR de 60 gigawatts électriques (Gwe) pendant 1.000 à 10.000 ans ! [5]
02 juin 2018 à 17:09 dans Actualité, Ecologie, environnement, Fukushima | Lien permanent | Commentaires (0)
02 juin 2018 à 16:36 dans Actualité | Lien permanent | Commentaires (0)
Rebecca Stead – 23 mai 2018
Des manifestants palestiniens se sont regroupés lors d’une agression des forces de sécurité israéliennes contre une manifestation dans un village de tentes, où les Palestiniens exigent le droit au retour dans leur patrie à l’occasion du 70e anniversaire de la « Nakba » et contre le déplacement de l’ambassade des États-Unis à Jérusalem, à Khan Younis, à la limite entre Israël et Gaza, dans le sud de la bande de Gaza. (Photo : Ashraf Amra)
Au cours des manifestations de la Grande Marche du Retour qui ont commencé le 30 mars, 115 Palestiniens ont été tués et plus de 13 000 ont été blessés. Beaucoup ont été abattus par des balles réelles tirées depuis les positions israéliennes à la frontière théorique entre Gaza et Israël. Des gaz lacrymogènes ont été répandus sur les manifestants par des drones sans pilote qui les survolaient. Les balles à ailettes ont pulvérisé les membres de vingtaines de Palestiniens.
Il s’agissait de réprimer les manifestants par un contrôle à distance. C’était froid, clinique et calculé, avec des résultats dévastateurs. Israël est l’un des principaux développeurs d’armes et de munitions de haute technologie dans le monde, et la Grande Marche du Retour lui a fourni une occasion idéale d’expérimenter ses produits les plus récents. Avec une population de cobayes de près de deux millions de Palestiniens maintenus sous le siège de Gaza, Israël peut avancer l’argument que sa technologie et son matériel de guerre ont fait leurs preuves sur le champ de bataille, dans un monde d’entreprises indifférent à l’éthique.
Il a été accordé une grande attention à l’utilisation de drones par Israël pour lâcher des gaz lacrymogènes sur les manifestants palestiniens et les journalistes qui couvraient les manifestations. Les drones ont été vus pour la première fois en mars, lors d’un reportage de la télévision libanaise Al-Mayadeen TV, qui semblait montrer de petits appareils aériens larguant des bombes lacrymogènes sur quiconque se trouvait à proximité de la frontière Gaza-Israël. The Times d’Israël a rapporté qu’un « porte-parole des Forces de défense d’Israël (FDI) a déclaré que l’UAV (véhicule aérien sans pilote) n’était pas utilisé par l’armée mais par la police des frontières ». La police des frontières a refusé de commenter.
Enquêtant sur une telle utilisation de drones par Israël, Middle East Eye (MEE) a noté qu’ « il semble y avoir trois types de drones à être utilisés pour disséminer les gaz ». Le premier est connu sous le nom de « système de drone de contrôle anti-émeute Cyclone » et il est développé par la société israélienne ISPRA. Les deux autres types sont censés avoir servi pour la première fois contre les manifestants de la Grande Marche, MEE expliquant que l’un est « un drone qui déverse les gaz directement depuis l’appareil, comme un aérosol » et l’autre, « un drone de type hélicoptère qui transporte des grenades explosives en caoutchouc avec des couvercles en métal qui dispersent le gaz pendant qu’elles tombent ».
Une balle à ailettes est un type de balle dont la vitesse est supérieure à celle du son et qui provoque de graves dommages dans la chaire et les os quand elle frappe un corps humain. Elle est utilisée par les tireurs embusqués de l’armée israélienne contre les manifestants non armés aux limites de Gaza (Twitter).
Pourtant, les drones ne sont pas toute l’histoire. Non seulement Israël a tiré avec des munitions de guerre sur des foules de manifestants, mais des rapports ressurgissent sur son utilisation de « balles à ailettes ». Comme l’indique un article d’Al Jazeera en début de ce mois.
01 juin 2018 à 18:18 dans Actualité, Ailleurs, Proche Orient, International | Lien permanent | Commentaires (0)
Après la rupture unilatérale de l’accord de Vienne sur le nucléaire iranien par le Président des USA et l’intervention militaire israélienne en Syrie, le risque s’est accru d’une guerre qui embraserait l’ensemble de la région avec la possibilité d’une conflagration beaucoup plus étendue ;
Les intérêts économiques et géostratégiques ainsi que les logiques de puissance et de domination y compris militaires qui s’affrontent dans cette région n’ont rien à voir avec les intérêts, les aspirations et les droits des populations.
Ces logiques guerrières, bellicistes et interventionnistes, alimentées également par divers lobbies militaro industriels, sont portées par des Etats qui ont le même système économique mais visent à déterminer des aires d’influence et de domination. Ces logiques expliquent la croissance des dépenses mondiales d’armement qui augmentent encore en 2017 pour atteindre 1739 Milliards de dollars (Source SIPRI) et alimentent un commerce des armes facteur de guerre. (1)
La crainte d’une conflagration dévastatrice est renforcée par la caricaturale conférence de presse de Netanyahou du 30 avril, durant laquelle il estime, contrairement à toutes les déclarations de l’AIEA (2) avoir les preuves que l’Iran viole l’accord sur le nucléaire. Elle rappelle la sinistre prestation mensongère de Colin Powell devant le conseil de sécurité des Nations Unies en 2003, pour justifier la guerre en Irak.
Crainte d’autant justifiée que le courant belliciste aux USA est renforcé par la nomination de Mike Pompeo comme Secrétaire d’Etat et John Bolton comme Conseiller à la sécurité nationale, tous deux issus de l’extrême droite étasunienne, qui expriment ouvertement leur volonté d’en découdre par la force militaire et la guerre.
Les peuples de cette région et du monde entier ont tout à craindre des issues vers lesquelles peuvent nous entrainer ces confrontations.
A court terme, dans ce contexte, le Mouvement de la Paix appelle partout en France à des expressions publiques, dans l’union la plus large, pouvant se concrétiser par des rassemblements, des distributions de tracts, des délégations auprès des députés, des débats citoyens …, à partir du Mercredi 16 mai et les jours suivants afin d’exiger :
A moyen terme le Mouvement de la Paix appelle à contribuer au succès des initiatives déjà engagées telles que
Face à cette situation dangereuse pour la paix, en France comme partout dans le monde les peuples doivent exprimer avec force leur exigence de paix pour que ces questions soient réglées politiquement et diplomatiquement.
Le Mouvement de la paix travaillera à favoriser les expressions les plus unitaires possible au plan international, y compris à travers des journées mondiales d’action, pour exiger le respect des droits des peuples à la Paix.
Le Mouvement de la Paix
le 12 Mai 2018
13 mai 2018 à 17:27 dans Actualité, International | Lien permanent | Commentaires (0)
Solidaire et humanitaire
Mercredi 4 avril
19h30
chez Nathalie
Solidarité, aide , humanitaire... comment ces notions ont elles évoluées avec la globalisation du monde ? Quels rapports entretiennent les actions humanitaire avec l'Etat , avec la justice sociale ? Les moyens empiètent ils sur les fins ?
http://iprd.typepad.fr/aiapec/2018/03/laccord%C3%A9on-de-la-philanthropie-globale.html
30 mars 2018 à 17:22 dans Actualité, Mobilisations/ débats | Lien permanent | Commentaires (0)
Forum 71
Samedi 24 Mars
L'industrie autrement en Saône et Loire
Salle Bauffremont
Sennecey le Grand
de 14h30 à 17h30
entrée libre
Des salariés et des syndicalistes de la CGT souhaitent travailler sur un de projet de réindustrialisation du département. Pour eux la désertification industrielle, la casse du travail ou le productivisme ne sont pas une fatalité.
C’est la logique du système capitaliste qui en est la cause. Leur souci est donc de lier à la fois réponses aux besoins, créations de postes de travail, développement des services publics, protection de la nature, nouvelle conception du travail et nouveaux pouvoirs des
travailleurs et des citoyens. Leur projet est loin d’être bouclé et ils appellent à l’enrichir, le modifier à travers des échanges constructifs. Nous vous proposons d’y participer afin de travailler le contenu de ce projet et de voir comment contribuer aux conditions de sa mise en œuvre.
Nous finirons autour du verre de l’amitié.
21 mars 2018 à 08:30 dans Actualité, Mobilisations/ débats | Lien permanent | Commentaires (0)
Nucléaire, OGM, nanos, numérique, biodiversité,climat, transhumanisme,totalitarismes , formatages... l'humanité se précipite vers son extinction . Le déni de la réalité domine dans la population et chez les politiques.
03 mars 2018 à 21:18 dans Actualité, Mobilisations/ débats | Lien permanent | Commentaires (0)
8 janvier 2018 / Moran Kerinec (Reporterre)
https://reporterre.net/L-inquietante-montee-des-robots-tueurs
La combinaison des drones et de l’intelligence artificielle conduit à la mise au point de « robots tueurs ». De plus en plus de voix s’inquiètent du développement des systèmes d’armes létales autonomes, sur lesquels l’ONU peine à légiférer.
Sur scène, le directeur général de StrateEnergetics est l’homme de la soirée. Il est venu montrer à un parterre de journalistes la dernière invention de son entreprise : un drone miniaturisé, doté d’une charge explosive et capable de reconnaître et d’attaquer de façon autonome ses cibles. « Entraînés à agir en équipe, ils peuvent pénétrer les bâtiments, les voitures, les trains… Esquiver presque toutes les contre-mesures. Ils ne peuvent être stoppés, vante le PDG. Pour 25 millions de dollars, on peut tuer la moitié d’une ville, la mauvaise moitié. On a l’habitude de dire que les armes ne tuent pas, que ce sont ceux qui les manient qui tuent. Mais, ce n’est pas toujours le cas : les gens deviennent émotionnels, désobéissent aux ordres, visent trop haut. Regardons les armes prendre la décision. »
La scène n’est que fiction, un court-métrage digne du pire cauchemar d’un ingénieur, produit par le collectif Stop Killer Robot, qui est coordonné par Human Rights Watch. Pourtant, les enjeux qu’elle soulève n’ont rien d’une chimère aux yeux des chercheurs spécialisés en la matière. Intelligents, réactifs, sans perte humaine à déplorer du côté de l’assaillant, les systèmes d’armes létales autonomes (Sala) pourraient bientôt remiser au placard la bombe nucléaire sur l’échiquier géopolitique.
03 mars 2018 à 20:26 dans Actualité | Lien permanent | Commentaires (0)